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Bien gérer son patrimoine familial : 8 conseils d’experts 

Bien gérer son patrimoine familial : 8 conseils d’experts 

Selon de récentes données, environ 50% des Canadiens ignorent le concept de gestion et d’optimisation du patrimoine familial. Pourtant, il s’agit d’une des démarches les plus fructueuses pour protéger vos droits familiaux et optimiser la valeur de ce patrimoine.

Toutefois, comment assurer la bonne gestion de votre patrimoine? Quelles actions doit-on mettre de l’avant selon sa situation et ses objectifs? Dans les prochaines lignes, vous trouverez l’avis de nos planificateurs financiers, ainsi que leurs 8 grands conseils.

 

Qu’est-ce que le patrimoine familial?

Avant d’aller plus loin, revoyons ensemble en quoi consiste le patrimoine familial. Par définition, ce dernier est constitué de manière automatique dès le mariage ou l’union civile. Il comprend l’ensemble des biens familiaux, notamment :

  • Les maisons et les résidences secondaires dont la famille a l’usage;
  • Les divers objets qui s’y trouvent, tels que les meubles, les appareils électroniques, les meubles de jardin, les voitures, etc.
  • L’argent investi depuis le mariage ou l’union civile dans un régime de retraite, dont vos REER individuels ou REER conjoints et votre fonds de pension.

symbole d'une maison

Ces derniers sont traités de manière spécifique suite à des événements comme le divorce ou le décès d’un conjoint.

Bien que notre droit civil détermine le cadre légal entourant le patrimoine familial et son partage, le cas échéant, son concept élargi n’est pas uniquement réservé aux conjoints mariés ou unis civilement. En effet, plusieurs stratégies sont aussi disponibles pour les conjoints de fait. Il faut seulement faire preuve de prudence dans l’élaboration de ces stratégies, mais surtout se prévaloir d’un contrat de vie commune afin que les droits entre conjoints de fait se rapprochent de ceux des conjoints mariés. Les conseils suivants sont donc à propos pour tout couple qui tente d’optimiser l’accumulation et la protection du patrimoine familial.

 

8 conseils pour une gestion de patrimoine familial optimale

 

1. Concevoir un plan financier

En premier lieu, il importe d’adopter un regard global sur votre situation familiale. C’est ici que le plan financier s’avère un outil de choix et surtout, une première étape pour la gestion du patrimoine familial.

Dans ce type de plan, on retrouve tous les éléments relatifs à vos finances. La planification fiscale, la gestion de l’endettement et des liquidités, l’état des investissements, l’analyse en matière de protection, la planification successorale et plus encore. En l’établissant dès le départ, on s’assure que rien n’est laissé au hasard quant à votre situation financière.

 

2. Déterminer des objectifs clairs

Possédez-vous des objectifs précis quant à la gestion de votre patrimoine? Il est bien de se poser certaines questions pour déterminer ceux sur lesquels s’appuieront vos futures démarches, telles que :

  • À quoi servira mon patrimoine?
  • Assurer l’avenir de mes proches est-il nécessaire?
  • Puis-je devancer ma retraite?

Avoir une discussion ouverte avec un spécialiste en planification financière peut vous aider à établir un ordre de priorité entre ces objectifs et peut-être même d’en découvrir de nouveaux.

 

3. Revoir ses besoins en protection individuelle et familiale

Ici, le but est de valider si les couvertures d’assurance vie, d’assurance invalidité, d’assurance maladies graves et d’assurance soins de longue durée dont vous disposez actuellement correspondent réellement à vos besoins en matière de protection. Cette analyse vous assure d’allouer un montant suffisant à vos couvertures d’assurance tout en vous permettant d’investir au maximum afin d’atteindre vos objectifs financiers.

Évaluer le seuil de couverture nécessaire pour protéger le patrimoine familial et ceux à qui on souhaite le transmettre est une étape essentielle à l’élaboration d’un plan stratégique global ayant des bienfaits sur le plan financier et fiscal.

 

4. Mettre vos actifs à l’abri de l’impôt

Avec un plan financier en main, vous avez un portrait clair de vos actifs et de vos revenus. Cependant, ces derniers sont-ils suffisants pour combler vos projets de retraite ? Et quand est-il de ceux de votre famille ?

Si votre plan de retraite laisse présager que vous survivrez à vos actifs et qu’un patrimoine considérable sera remis à vos proches en cas de décès, ne serait-il pas avisé de mettre en place des stratégies pour maximiser ce patrimoine résiduel ? Ne serait-il pas intéressant d’organiser vos finances afin que les autorités fiscales vous prélèvent le moins d’impôt possible au décès ? Certaines stratégies comme les dons planifiés pourraient vous permettre d’y arriver.

 

5. Fractionner le revenu familial

Réduire le fardeau fiscal familial est un excellent moyen de bonifier votre valeur nette globale. Les moyens pour y parvenir sont plus nombreux en situation de couple, surtout lorsqu’un conjoint est plus fortuné que l’autre. Cela s’explique grâce à deux concepts ancrés dans le système fiscal canadien :

  • Tout Canadien ou Canadienne peut obtenir une exemption d’impôt de base et avoir droit à différents crédits d’impôt ou programmes d’aides gouvernementales selon de multiples critères de qualification;
  • Les taux d’imposition marginaux au Canada sont progressifs.

Ultimement, ce qu’il faut retenir de ce régime à paliers d’imposition progressifs, c’est que pour chaque dollar gagné dans la tranche d’imposition suivante, la facture d’impôt sera plus élevée que dans la précédente. Heureusement, les premiers 14 398 $ de revenus ne sont pas imposables au fédéral (16 143 $ au Québec).

Ces deux notions font que des avantages fiscaux substantiels peuvent être générés si le revenu du conjoint plus fortuné est transféré au conjoint moins fortuné (ou vers l’enfant). Bien entendu, des règles d’attribution prévues dans la Loi de l’impôt sur le revenu empêchent d’abuser de ces mécanismes de fractionnement.

Prenez note que ces derniers diffèrent pour un couple qui se trouve dans sa période de vie active contrairement à un couple qui profite plutôt de la retraite.

 

6. Gérer les risques

Lorsqu’on accumule des actifs, on fait systématiquement face à plusieurs sources de risques financiers. Cependant, ces risques peuvent faire l’objet d’une stratégie de gestion personnalisée.

En résumé, il existe trois grandes catégories de risques : la perte de revenus, les dettes imprévues et les pertes en capital (une chute des marchés boursiers). Heureusement, des solutions de protection du patrimoine existent pour chacune d’elles. Votre conseiller financier doit veiller à identifier ces risques et les quantifier afin de vous permettre de les adresser un par un en ordre de priorité.

Évidemment, chaque situation familiale est différente et il n’existe aucune recette miracle. De là l’importance de consulter un professionnel afin d’avoir une stratégie personnalisée selon vos besoins. Protéger votre patrimoine personnel et familial vous permettra d’avoir la conscience tranquille quant à la santé financière future de votre famille.

 

7. Prévoir le transfert du patrimoine

Pour une majorité, patrimoine rime avec prochaines générations. Effectivement, nous sommes plusieurs à vouloir créer un transfert de patrimoine selon nos conditions, en parfait accord avec les règles du droit familial. Ici, la mise en place d’une fiducie testamentaire devient un outil essentiel si ce patrimoine est considérable. Établie par votre testament, elle vous permet de contrôler et d’administrer vos actifs et le revenu qu’ils génèrent par l’entremise d’individus de confiance à qui vous aurez attribué ce pouvoir. Cette stratégie peut être drôlement intéressante si vos enfants sont mineurs ou si vous doutez de leur niveau de maturité pour user judicieusement du patrimoine que vous leur transmettez.

Toutefois, vous n’aurez d’autre choix que de procéder à la rédaction d’un testament notarié pour pouvoir mettre en place une telle structure. Les coûts afférents sont donc à considérer, mais les bienfaits pourraient facilement en justifier l’établissement.

 

8. Faire affaire avec un planificateur financier

Le dernier, mais non le moindre, ce conseil constitue l’un des plus valables. Grâce à ses connaissances approfondies des concepts essentiels à l’établissement d’une stratégie optimale d’accumulation et de protection du patrimoine familial, votre planificateur financier vous permettra d’atteindre vos différents objectifs personnels et communs de la manière accélérée. Au Groupe Mirador, nos experts mettent les meilleurs outils de l’avant pour que vous obteniez une vision globale et absolue de votre patrimoine financier dans un environnement vulgarisé.

 

Votre bonne gestion du patrimoine familial commence ici

N’attendez plus pour obtenir un plan bien ficelé, arrimé avec vos convictions les plus chères. Nous prenons le temps qu’il faut pour discuter de vos besoins afin de les comprendre et trouver des solutions adéquates et personnalisées . Découvrez nos différents services et optez dès maintenant pour une approche éprouvée en planification financière.

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Tout savoir sur le REER collectif

Votre employeur vous suggère d’adhérer au REER collectif de l’entreprise? Il s’agit d’une opportunité qui vaut toute votre attention! En effet, le REER collectif s’avère un produit d’épargne de choix, qui possède des avantages distinctifs.

Dans cet article, vous trouverez tout ce qu’il faut savoir à son sujet, de l’admissibilité aux retraits des fonds.

 

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Qu’est-ce qu’un REER collectif?

Le REER collectif vous est offert par votre employeur. Plus précisément, il consiste en un ensemble de régimes d’épargne individuels auxquels chaque employé peut adhérer. Selon l’entreprise et la nature du produit sélectionné, des conditions d’admissibilité et de retrait des fonds peuvent s’appliquer.

Similaire au REER individuel, le REER collectif présente des avantages supplémentaires tels que l’accès à des cotisations additionnelles de la part de l’employeur.

Par ailleurs, certaines études démontrent que ceux ou celles participant au REER collectif atteignent un degré d’autonomie financière plus élevé à leur retraite. En tout point, l’accessibilité à un REER collectif favorise l’accumulation de capital en vue de la retraite.

 

Comment fonctionne-t-il?

En premier lieu, il convient de mentionner que l’adhésion à un REER collectif en tant qu’employé est majoritairement facultative. Très peu d’entreprises l’imposent à leur personnel. Par ailleurs, les règles relatives au REER collectif varient grandement d’une organisation à l’autre. Par exemple, certaines entreprises exigent une ancienneté précise au sein de l’équipe avant de pouvoir y adhérer. Il reste qu’en général, ces règles laissent beaucoup de liberté au participant. Elles ne diminuent en rien la valeur incontestable et les avantages de ce produit.

Concernant le fonctionnement technique du REER collectif, il demeure plutôt simple. Au moment de votre adhésion, vous décidez d’un montant de cotisation qui sera automatiquement prélevé de votre paie. En général, le régime vous permet de :

  • verser des cotisations automatiques, retenues sur le salaire;
  • effectuer des cotisations de manière occasionnelle;
  • faire un transfert entre institutions financières.

 

Quels sont les avantages d’un REER collectif?

Comme mentionné plus haut, les avantages du REER collectif sont nombreux. Bien qu’ils puissent légèrement varier en fonction du produit et de l’entreprise, ces participants bénéficient généralement des aspects suivants :

 

L’avantage fiscal

La plupart des cotisations au REER collectif peuvent être faites au moyen de retenues sur la paie. Ainsi, elles sont investies avant toute déduction d’impôt, ce qui engendre systématiquement une économie d’impôt. Vous en profitez en temps réel via la paie, à défaut d’attendre votre prochaine déclaration de revenus.

Prenons un exemple pour illustrer le tout. Vous êtes dans une tranche d’imposition de 37.12 % et vous cotisez 20$ par paie. En valeur nette, cette cotisation vous coûte seulement 12.58 $ (20$*62.88%) grâce à l’allègement fiscal. Jusqu’au moment de votre premier retrait, survenant généralement à la retraite, l’impôt sur vos revenus de placement au REER collectif sera différé.

 

L’accès à des taux concurrentiels

Dans la grande majorité, les taux offerts aux participants du REER collectif sont plus avantageux que dans le REER individuel. Cela s’explique par le pouvoir d’achat du régime collectif auquel on souscrit. Plus l’achat est élevé, plus le prix d’acquisition est favorisé. Pour vous, cela résulte en des taux concurrentiels qui optimisent la croissance de chaque placement.

 

Le minimum de cotisations peu élevé

En épargne, commencer à économiser tôt (et le plus souvent possible) est très profitable. Grâce à ses cotisations minimales avantageuses, le REER collectif permet à plus de personnes d’entreprendre des démarches d’épargne retraite.

 

Une gestion autonome et professionnelle

Ce sont des professionnels en gestion de portefeuille et en finance qui gèrent les fonds de placement. Ils s’occupent de votre portefeuille d’actions et d’obligations, ce qui peut s’avérer bénéfique pour la plupart des gens. En effet, un très petit pourcentage de la population possède le réflexe de l’épargne. Le REER collectif libère le participant de la discipline qu’exige la gestion d’autres options d’épargne comme le REER individuel, par exemple. De plus, il permet d’avoir accès à des produits financiers complexes offrant des rendements potentiels ajustés au risque très compétitifs. Il en est ainsi puisque les frais afférant à une telle gestion sont répartis à travers l’ensemble des participants et l’employeur. De manière générale, le coût associé à une solution d’investissement équivalente sur le plan personnel peut presque doubler.

 

Quelles sont les différences entre un REER collectif et un REER individuel?

Même si le REER collectif et le REER individuel sont similaires à plusieurs égards, ils demeurent deux produits bien distincts. Voici un tableau représentant les principaux éléments différenciateurs, inspiré de récentes données publiées par Manuvie :

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Comme on peut le constater, le REER collectif s’avère plus avantageux que le REER individuel. Toutefois, il est faux de croire que ce dernier n’est pas pertinent pour autant. Avoir un REER individuel et un REER collectif est une option envisageable surtout si votre régime collectif ne vous permet pas de maximiser vos cotisations annuelles. Il faut cependant porter une attention particulière pour ne pas dépasser le plafond de cotisation en combinant le régime individuel et le régime collectif.

 

Quel est le rôle de l’employeur dans un REER collectif?

En premier lieu, c’est à l’employeur que revient le choix d’offrir ou non un REER collectif à ses employés. Il revient à l’équipe des ressources humaines de partager l’ensemble des modalités et des informations nécessaires à son intégration aux avantages sociaux. On parle ici des règles pour y adhérer (une certaine ancienneté, par exemple), les choix de placement, les formulaires à compléter, etc.

Aussi, l’employeur peut décider de cotiser pour ses employés en déterminant le montant des versements. Dans certains cas, l’employeur s’engage à cotiser le même montant, ce qui double l’investissement du participant. Cette pratique est répandue, mais généralement plafonnée à un certain pourcentage de cotisation. Dans tous les cas, elle permet d’augmenter les avantages fiscaux dont vous bénéficiez et accélère l’accumulation de fonds pour financer la retraite.

À tout moment, l’employeur est responsable d’informer ses employés quant aux spécificités du REER collectif, à des modifications de règlement ou toute autre particularité entourant le produit.

 

Questions spécifiques fréquentes au sujet du REER collectif

D’autres interrogations quant au REER collectif nous sont souvent partagées. Quoiqu’elles soient plus techniques, elles méritent tout de même des réponses. En voici les principales :

 

Comment retirer un REER collectif?

Actuellement, il existe trois options différentes pour retirer un REER collectif :

  • le retirer en argent comptant;
  • le transférer dans un REER individuel;
  • faire l’achat d’une rente.

Le RAP est-il possible?

Oui, il est bel et bien possible de retirer des fonds de vos REER pour un régime d’accession à la propriété (RAP). Certains documents financiers vous seront alors demandés par votre institution financière, soit celle qui gère le REER collectif de votre employeur.

 

Est-ce possible de cotiser au nom de son conjoint?

Au sein de certains employeurs, cela est possible. Il s’agit de beaux avantages pour les conjoints et les couples mariés, puisque cela fractionne le revenu de retraite de votre couple au moment des retraits. L’impôt total à payer est ainsi diminué.

 

Faire un bon choix, selon ses objectifs

Vous êtes un employeur et aimeriez en apprendre plus sur le REER collectif et tout ce qui l’entoure? Ou encore, vous êtes à l’emploi et vous vous questionnez sur les avantages auxquels vous avez droit? Avant de prendre une décision éclairée, il est important de s’informer sur le sujet. Discutez-en avec l’un de nos experts en planification financière; il saura vous conseiller selon vos besoins et votre profil financier.

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La planification successorale: les réponses à vos questions

Le plan successoral est l’un des principaux piliers d’une planification financière intégrée adéquate. Cet outil permet entre autres une gestion de vos avoirs qui tient compte de vos besoins actuels et futurs, mais aussi de ceux de vos proches.  Comment la planification successorale se définit-elle réellement? Vous est-elle indispensable? Quel est le meilleur moment pour y voir? Trouvez des réponses à ces questions qui vous préoccupent concernant le transfert de votre patrimoine successoral.

 

Planification successorale: une définition

family of women at home

En soi, la planification d’une succession consiste à choisir les personnes auxquelles vous désirez léguer vos biens et à le faire afin d’en préserver le maximum de valeur. Certains choix s’imposent et la majorité d’entre eux devra être faite avant le décès. Par ailleurs, de nombreuses stratégies visant l’optimisation de votre patrimoine successoral nécessiteront même plusieurs années pour leur mise en place. Évidemment, nos dernières volontés ne reposent pas uniquement sur la valeur de notre patrimoine. À titre d’exemple, bon nombre d’entre nous souhaitent profiter de leurs avoirs avec leurs proches de leur vivant.

 

 

Évidemment, le testament se présente comme l’élément central dans la planification de votre succession. Néanmoins, d’autres composantes clés peuvent jouer un rôle déterminant:

  • les assurances-vie;
  • les fiducies;
  • les types de biens détenus;
  • les procurations;
  • le statut légal;
  • les conventions entre actionnaires (si vous possédez une entreprise).

 

Pourquoi est-il important d’avoir un plan successoral?

Premièrement, il faut savoir que l’organisation de votre succession ne se résume pas qu’à votre testament. En fait, ce dernier se présente comme l’une des premières étapes à accomplir dans votre planification successorale.

Ensuite, il est essentiel de comprendre que cette planification garantit une distribution de vos biens selon les décisions prises de votre vivant. Elle s’avère un plan complet dans lequel sont citées plusieurs actions:

  • Rédiger vos volontés à propos des legs de vos actifs à votre décès, surtout s’il en existe diverses sources (avoirs personnels, avoirs corporatifs, etc.). Ces volontés doivent être mentionnées avec le plus de clarté possible pour éviter les situations litigieuses.
  • Désigner les personnes qui seront au premier plan de la gestion de votre succession ainsi que leurs remplaçants s’ils faisaient défaut d’agir.
  • Prévoir des solutions pour vos héritiers afin de faciliter la gestion de votre legs. Par exemple, s’ils sont jeunes et qu’ils doivent faire face à une telle situation pour la première fois, cela peut être embêtant. Des options existent pour alléger leurs tâches et les moduler dans le temps.

 

Quels sont les avantages d’effectuer une planification successorale?

Prévenir les situations de conflits entre les héritiers

Malheureusement, les conflits familiaux au lendemain d’un décès sont plus fréquents qu’on le croit. C’est encore plus vrai pour les successions faisant l’objet de plusieurs actifs à diviser. Une planification orientée par un expert en finances et en fiscalité évite toute confusion, puisqu’elle offre aux bénéficiaires un aperçu probant de la valeur des biens qui leur seront distribués.

Des professionnels, comme les conseillers financiers indépendants du Groupe Mirador, vous aideront à évaluer votre patrimoine successoral ainsi que les modalités de sa transmission dans son état actuel. Vous pourrez par la suite déterminer si les conséquences financières et fiscales de votre décès sont démesurées et si les proches que vous souhaitiez avantager le sont réellement.

 

Alléger le fardeau fiscal

Il va sans dire que le principal objectif d’un plan successoral reste de transférer vos biens à vos héritiers en diminuant l’impôt le plus possible. Par ailleurs, la planification successorale est la seule manière de contourner un fardeau fiscal élevé, nonobstant la valeur de votre héritage.

Outre des stratégies fiscales adaptées à votre profil, il existe plusieurs astuces pour y parvenir. Notamment, vous pouvez faire le don de biens et d’objets de valeur avant ou à la suite de votre décès afin de vous soustraire à l’impôt sur le gain en capital.

 

Éviter les héritiers indésirables

Une planification de votre succession en bonne et due forme mène à une distribution de vos biens aux bons bénéficiaires, selon vos souhaits. Toutefois, dans le cas contraire, plusieurs facteurs peuvent être négligés et les résultats peuvent grandement diverger de vos intentions. Autrement dit, la planification successorale en bonne et due forme promet une distribution représentative de la volonté et des objectifs du défunt.

 

Assurer le respect de vos volontés en cas d’inaptitude

Plusieurs notaires vous proposeront l’ajout d’instructions visant à prévenir l’inaptitude de votre vivant. En effet, un accident, une maladie ou le simple vieillissement pourrait vous rendre inapte à administrer vos avoirs et prendre soin de votre personne. Un mandat de protection, aussi appelé mandat d’inaptitude, s’avère ici une option hautement judicieuse. Il vous permet de désigner une ou plusieurs personnes afin de veiller à la pleine administration de votre patrimoine et à votre bien-être.

 

Garantir la continuité de vos affaires

Vous êtes propriétaire d’une entreprise et y jouez toujours un rôle décisif? Il est primordial de prévoir les actions à déployer en cas de décès ou d’inaptitude. Cela permet de dresser un plan de continuité de vos affaires, en plus de désigner les personnes en charge de leur continuité.

 

Gagner en temps et en argent

Votre famille et vos héritiers peuvent perdre un nombre incalculable de temps ainsi que des milliers de dollars à tenter d’administrer vos biens sans plan successoral. Une bonne pratique serait de compiler tous les documents requis ainsi que toute information pertinente au bon déroulement du règlement de votre succession. Par ailleurs, informer les liquidateurs de ces derniers et les conservés en lieux sûrs facilite beaucoup les démarches à entreprendre. À titre d’exemple, une liste de vos accès web personnels ainsi que leurs mots de passe permettrait d’éviter bien des maux de tête.

 

Planifier sa succession en 6 étapes

1. Dresser vos objectifs

Selon nous, il s’agit de l’étape la plus importante. Les informations recueillies vous guideront tout au long de votre planification successorale. Voici quelques exemples d’objectifs pertinents à noter:

  • Léguer certains de vos avoirs pendant votre vivant.

Comme mentionné plus haut, cette initiative pourrait permettre de dégager un avantage en termes d’impact fiscal pour vos proches. Mais encore faut-il savoir ce que vous voulez donner, à qui, sous quelle forme, etc. De plus, il ne faudrait pas que ces dons du vivant mettent en péril votre propre autonomie financière votre vie durant.

  • Désigner la personne qui s’occupera de vous et vos finances en cas d’inaptitude.

Lorsqu’il est question de succession, évoquer les possibilités d’inaptitude devient crucial. Nous conseillons d’envisager les scénarios les moins souhaitables afin de créer un plan qui saura représenter vos moindres volontés si le pire devait se produire. Rappelez-vous d’informer les personnes de vos intentions quant au rôle qu’ils devront jouer.

  • Identifier les personnes que vous souhaitez avantager ainsi que leur remplaçant.

Malheureusement, le plan successoral n’est pas régulièrement révisé et il se pourrait que les légataires que vous avez nommés il y a plusieurs années ne soient plus en mesure d’hériter de vos biens en raison d’un prédécès. Désigner des légataires subsidiaires à même votre testament pourrait vous permettre d’éviter de devoir réviser vos volontés successorales en vieillissant.

 

2. Faire l’inventaire de vos biens

Cet inventaire permet de recenser des informations essentielles pour votre planificateur financier, mais aussi pour vos proches. Divers documents et informations doivent s’y retrouver tels que:

  • Documents personnels

Vos contrats d’assurance vie et d’assurance maladies graves doivent faire partie de cette catégorie, en plus de l’inventaire de vos placements, vos déclarations de revenus, vos cartes de crédit personnelles, etc.

  • Résidences et biens immobiliers

Tout document relié à votre demeure (location ou possession d’autres biens immobiliers) est indispensable.

  • Documents juridiques

Plusieurs pièces informatives de nature juridique seront utiles lors du processus telles que:

  • Testament et liquidateur de succession;
  • Mandat en cas d’inaptitude;
  • Arrangements funéraires;
  • Certificat de naissance;
  • Contrat de mariage ou autres types d’union;
  • Jugement de divorce ou de séparation.

 

3. Préparer le bilan patrimonial

Un dossier de planification successorale comprend un lot impressionnant d’informations relatives à vos biens et vos dettes. Il peut être facile de s’y perdre. Heureusement, le bilan successoral vous aide à obtenir un portrait global en temps réel.

 

4. Déterminer les stratégies de réduction de l’impôt au décès

Évaluer les différentes stratégies qui pourraient vous permettre d’atteindre un ou plusieurs objectifs successoraux tout en étant conscient des implications sur vos finances personnelles de la mise en place de ces stratégies de votre vivant.

Plusieurs professionnels peuvent vous aider à choisir des solutions adaptées à votre situation. Le planificateur financier, par sa vision d’ensemble et sa compréhension de votre environnement financier personnel et familial, saura vous poser les bonnes questions et vous aidera à y voir plus clair.

 

5. Rédiger vos volontés quant à vos arrangements funéraires

Avez-vous déjà pensé au déroulement de vos funérailles? Cela évite à vos proches endeuillés de devoir gérer le tout dans un moment difficile.

 

6. Établir les directives médicales anticipées

Guidez vos proches ainsi que le personnel médical à intervenir selon vos souhaits grâce aux directives médicales anticipées. Par exemple, si vous refusez toute forme de réanimation, ces directives vous permettront d’obtenir l’heure juste au bon moment.

 

Réponses à vos questions sur la planification successorale

femme en train de créer un planCertaines questions reviennent régulièrement au sujet du plan successoral, du testament, etc.
Chez Groupe Mirador, notre mission est de vous guider, de vous rassurer et de répondre à toutes
vos interrogations. Voici donc nos réponses à quelques-unes des questions fréquemment posées à cet effet:

 

 

 

 

À quel âge faut-il effectuer une planification successorale?

Il n’y a pas d’âge minimal pour planifier le partage de son patrimoine au moment de sa mort. De plus, il n’est jamais trop tard pour y songer. Sachez toutefois que même si vous n’avez pas de testament, le Code civil prévoit une dévolution légale de vos biens en cas de décès.

 

Comment puis-je désigner un tuteur pour mes enfants?

Selon la loi, un parent peut nommer un tuteur par mandat de protection, par testament ou par déclaration au Curateur public.

Si aucun document ni aucune déclaration ne désigne un tuteur, c’est le Code civil du Québec qui procède à la convocation d’une assemblée autrefois appelée « conseil de famille ».

 

À quelle fréquence dois-je réviser mon plan successoral?

En général, il s’avère convenable de le réviser dès que survient une nouvelle situation susceptible d’en exiger la modification. Par exemple, un changement dans votre état de santé, le décès d’un proche qui avait un rôle important à jouer advenant votre décès que ce soit en tant que liquidateur ou en tant que légataires, la réception d’un héritage, une séparation et une union pour ne nommer que ceux-ci. Dans tous les cas, il convient de procéder à une revue de son plan successoral aux 4 à 5 ans environ simplement afin de valider que les dispositions qu’il contient sont toujours adéquates.

 

Qu’advient-il si je décède sans avoir laissé de testament?

Dans le cas où vous décédiez sans avoir laissé de testament, tous vos héritiers deviennent automatiquement liquidateurs de la succession. Ces derniers sont tenus de désigner un seul liquidateur de manière collective. Même si cette démarche paraît plutôt simple, de nombreuses décisions devront être prises. Porter cette responsabilité est une charge considérable, surtout lorsque l’on vient de perdre un proche.

Aussi, il est très fréquent que cette situation crée ou exacerbe des conflits familiaux. Personne ne souhaite cela à ses êtres chers; c’est pourquoi procéder à la création de son testament dès que possible est une démarche valable. Par ailleurs, le liquidateur n’aura d’autres choix que de se soumettre à la dévolution légale prévue au Code civil du Québec pour distribuer les biens du défunt nonobstant ses intentions et ses volontés réelles.

 

L’importance d’être bien accompagné

Être guidé dans la l’optimisation de son patrimoine successoral est souvent nécessaire. Tout doit être considéré dans un ensemble unique, qui relie valeur monétaire et valeur personnelle. Faites de vos volontés un plan clair et simple grâce à l’accompagnement par un planificateur financier indépendant du Groupe Mirador. Il vous conseillera à chaque étape, en respectant vos souhaits les plus chers.

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Guide sur les stratégies fiscales de fin d’année 2022

La fin de l’année approche à grands pas, ce qui signifie qu’il est temps de commencer à réfléchir à vos impôts. Dans ce guide de stratégies fiscales de fin d’année, nous passons en revue quelques stratégies clés qui peuvent vous aider à réduire votre charge fiscale et à garder plus d’argent dans vos poches. Peu importe votre environnement financier, nous espérons que l’une ou l’autre des stratégies proposées vous aideront à économiser de l’impôt! 

Section 1: Stratégies fiscales – Investisseurs

1.1 Création et utilisation des pertes en capital

Si la valeur de certains titres ou fonds d’investissement dans un compte non enregistré a diminué, la vente de ceux-ci entrainera une perte en capital.

Les pertes en capital peuvent être utilisées à l’encontre du gain en capital de l’année en cours puis être reportées jusqu’à trois années antérieures et indéfiniment dans le futur.

Habituellement, il est judicieux d’utiliser les pertes en capital sur les gains réalisés dans l’année la plus éloignée puisque le report de perte possible arrivera à échéance plus rapidement. Attention, il pourrait être intéressant de conserver ces pertes pour le futur si vous envisagez la réalisation d’un gain en capital important, par exemple, sur la disposition d’un immeuble.

Par ailleurs, vous devez tenir compte du concept de perte apparente, c’est-à-dire que vous ou une personne affiliée (ex. : votre conjoint(e)) ne pouvez racheter le même placement ou un placement similaire dans les 30 jours suivant la vente du titre ayant généré ladite perte.

Vos transactions devront avoir été effectuées avant le 28 décembre 2022 si vous voulez être certain qu’elles soient comptabilisées pour l’année fiscale 2022.

 

1.2 Création et traitement du gain en capital

Fiscalement plus avantageux que le revenu entièrement imposable, il peut être très pertinent de générer du gain en capital dans le cadre de stratégies de fin d’année.

Il peut être pertinent d’utiliser ses pertes en capital inutilisées pour compenser votre gain en capital et ainsi réduire l’impôt à payer.

Si votre revenu imposable est plus élevé que celui anticipé en 2023, vous pourriez songer à reporter la disposition à l’année suivante et ainsi diminuer l’impôt à payer.

Si vous disposez d’un actif générant un gain en capital important, songez à structurer la vente sur plusieurs années d’imposition. Il vous est permis de différer l’imposition sur cinq années fiscales différentes, grâce à la réserve pour gain en capital.

 

1.3 Don à un organisme de bienfaisance

Il vous est possible de faire un don de titres cotés en bourse, de fonds distincts ou de fonds communs de placement. Vous recevrez ainsi un reçu d’impôt au montant de la valeur marchande et vous serez exonéré d’impôt sur tout gain en capital lattent sur les titres donnés.

 

1.4 Contribution au CELI

Fiscalement avantageux, le CELI permet à vos placements de générer des rendements libres d’impôt. Le plafond maximal s’élève actuellement à 81 500$ incluant les droits de cotisation de 6 000 $ acquis en 2022.

Lorsque vous retirez d’un CELI, vous pouvez contribuer à nouveau cette somme dès l’année fiscale suivante. Si vous songez à retirer du CELI bientôt, pensez à le faire en 2022. Ainsi, vous pourrez cotiser ce même montant dès le 1er janvier 2023 et n’aurez pas besoin d’attendre en 2024.

Section 2: Stratégies fiscales – Employés

2.1 Prestation canadienne de la relance économique (PCRE)

Si vous avez remboursé une partie ou la totalité du montant de la Prestation canadienne de la relance économique (PCRE), celui-ci peut être demandé en déduction sur votre déclaration de revenus de 2022 ou sur votre déclaration de revenus de l’année que vous avez reçu la prestation. Il est également possible de répartir celle-ci entre ces deux années.

 

2.2 Déduction à la source

Par entente avec votre employeur, vous pouvez réduire vos déductions à la source si vous anticipez un remboursement d’impôt en raison de dons, de cotisations à un REER ou encore du versement d’une pension alimentaire, par exemple. En remplissant un formulaire T1213, vous pouvez demander une réduction du montant d’impôt prélevé sur votre paie. Vous éviterez ainsi de devoir attendre à avril 2023 afin de toucher votre remboursement d’impôt.

Section 3: Stratégies fiscales – Utilisation du REER

3.1 Date limite

Il est possible de contribuer jusqu’à 60 jours après la fin de l’année fiscale pour utiliser vos déductions REER pour l’année en cours. Pour l’année fiscale 2022, la date limite est le 1er mars 2023.

 

3.2 Droits inutilisés

Si vous avez déjà cotisé moins que le plafond de vos droits REER, vos contributions inutilisées s’accumulent et vous ne tirez pas le maximum de ce régime. Si vous manquez d’argent pour maximiser ce régime, songez à retirer de votre CELI pour cotiser au REER ou même d’emprunter si vous prévoyez que vos revenus de retraite seront moindre que vos revenus actuels.

Notez toutefois que les intérêts payés sur les emprunts pour une cotisation REER ne sont pas déductibles d’impôt.

 

3.3 Report de la déduction

Il peut être également judicieux de reporter l’utilisation des droits de déduction REER obtenu soit à l’utilisation de vos droits de cotisation. En effet, ce n’est pas parce que vous contribuez à votre REER que vous devez nécessairement demander la déduction dans votre déclaration d’impôt de l’année en cours. Vous pouvez choisir de la reporter à une année ultérieure.

Lorsque vous anticipez une augmentation de revenus dans les années à venir ou si vous anticipez vendre un actif sur lequel un gain en capital important sera réalisé, vous pouvez conserver vos droits de déduction REER afin d’augmentant l’économie d’impôt réalisée.

 

3.4 Conversion en FERR

Lors de l’année où vous atteignez 71 ans, vous devez convertir votre REER en FERR et commencer à retirer de vos fonds. Si vous souhaitez réduire ce montant minimal¹ obligatoire à retirer et que votre conjoint(e) est moins âgé que vous, il vous est possible d’utiliser son âge pour le calcul du montant minimum à retirer. Vous pouvez donc conserver une plus grande partie de ce revenu dans votre FERR et de bénéficier d’un plus grand report d’impôt.

 

3.5 Remboursement au Régime d’Accession à la Propriété (RAP)

Dans certains cas, il peut être avantageux de rater intentionnellement le remboursement du Régime d’Accession à la Propriété (RAP) si votre revenu est exceptionnellement faible pour l’année fiscale 2022. La contribution non effectuée sera donc incluse dans votre revenu imposable et sera imposée au taux de 2022.

Section 4: Stratégies fiscales – Retraités

4.1 Cotisation excédentaire

Si vous atteigniez l’âge de 71 ans en 2022, vous pouvez faire une cotisation excédentaire à un REER en décembre : si vous gagnez un revenu en 2022, vous bénéficiez de droits de cotisation à un REER en 2023. Il vous sera toutefois impossible de cotiser à votre REER en 2023, car celui-ci sera converti en FERR. Contribuer au REER en décembre vous entrainera donc une pénalité fiscale de 1% pour cause de cotisation excédentaire pour une période d’un mois. Vous aurez ainsi droit à une déduction au titre de REER en 2023 (ou pour une année d’imposition future), laquelle procure des économies d’impôt généralement bien plus importantes que la pénalité fiscale. Il peut également être avantageux de cotiser au REER du conjoint le plus jeune afin de reporter davantage l’imposition sur le retrait.

 

4.2 Fractionnement de revenu de pension

Il est possible de diviser jusqu’à 50 % du revenu de pension admissible avec votre conjoint(e). Si toutefois vous êtes âgé de 65 ans ou plus et que vous n’avez aucun revenu de pension admissible, songez à retirer de votre FERR pour profiter de ces règles fiscales. Notez que si vous répondez à ces conditions, vous êtes également admissible au crédit d’impôt pour fonds de pension.

Section 5: Stratégies fiscales – Familial

5.1 Fractionnement de revenu avec un membre de la famille

Le fractionnement de revenu est une stratégie fiscale efficace puisqu’il permet de répartir le revenu parmi plusieurs individus. Il existe plusieurs manières pour réaliser du fractionnement, voici les stratégies les plus répandues :

  • Fractionner jusqu’à 50% des revenus de pensions admissibles avec votre conjoint(e).
  • Partager la prestation de retraite du RRQ ou RPC.
  • Contribuez à un REER de conjoint.
  • Épargner pour les études des enfants grâce au REEE.
  • Établir un prêt à taux prescrit avec votre conjoint(e).

5.2 REEE

Cotiser à un Régime Épargne Études offre de forts avantages : vous avez droit à la Subvention canadienne pour l’épargne (SCEE), qui peut atteindre jusqu’à 500 $ par année (ou 1 000 $ si vous ne l’aviez pas reçu lors d’une année admissible antérieure), ainsi que l’Incitatif québécois à l’épargne études (IQEE), qui peut atteindre 250 $ par année (ou 500 $ dans le cas de droits inutilisés).

Envisagez de cotiser au moins 2 500 $ d’ici la fin de l’année afin d’avoir droit aux subventions maximales, ou davantage si vous avez des droits inutilisés vous donnant droit aux bourses. Si vous n’avez pas encore établi de REEE pour vos enfants, il n’est sans doute pas trop tard pour maximiser les subventions gouvernementales. Si votre enfant a encore 10 ans ou moins, il vous est encore possible de les maximiser.

 

5.3 Prêts à taux prescrits

Les prêts à taux prescrit peuvent vous permettre de réaliser des économies d’impôts, lorsque le revenu d’un des deux conjoints(es) se retrouve dans une tranche d’imposition marginale supérieur à celui de l’autre conjoint(e).

Si le conjoint ayant le revenu le plus élevé a accumulé une certaine somme en économie non enregistrée, il serait fiscalement avantageux que le revenu imposable généré par ces placements le soit dans les mains du conjoint ayant le revenu le plus faible. C’est ce que permet d’accomplir le prêt à taux prescrit.

 

5.4 Déductibilité des frais d’intérêts sur une dette

Puisque les intérêts à payer sur une dette personnelle ne sont pas déductibles, songez à rembourser cette dette plutôt que les dettes qui sont contractées pour générer des revenus de biens ou d’entreprise, car les intérêts de celles-ci sont déductibles.

 

5.5 Frais de garde

Songez à payer vos enfants de 18 ans et plus pour les services de garde d’enfants admissibles qu’ils ont fournis à vos enfants de 16 ans et moins. Ces frais seront déduits du revenu l’année durant laquelle ils ont été engagés et seront imposables à titre de revenus au nom de l’enfant adulte, si ceux-ci vous ont permis de générer des revenus d’emploi ou d’entreprise.

 

5.6 Déménagement

Si vous avez déménagé dans le cadre d’un changement d’emploi, certains des coûts liés à celui-ci pourraient être déductibles à condition que votre déménagement vous rapproche d’au moins 40 km de votre nouveau travail. Les critères visant à déterminer les dépenses admissibles à une déduction étant complexes, nous vous encourageons alors à vous recommander à un professionnel pour vous aider.

 

5.7 Régime enregistré d’épargne invalidité (REEI)

Cotiser à un régime enregistré d’épargne-invalidité (REEI) si vous êtes admissible au crédit d’impôt pour personnes handicapées. Bien que les cotisations ne sont pas déductibles d’impôt, sachez toutefois que les bénéfices et la croissance du capital s’accumulent en report d’impôt. L’aide du gouvernement fédéral prend la forme de la Subvention canadienne pour l’épargne-invalidité (SCEI), qui est fondée sur le montant des cotisations et du Bon canadien pour l’épargne-invalidité (BCEI), qui sont déposés dans le régime jusqu’à l’année où le bénéficiaire atteint l’âge de 49 ans.

Le gouvernement peut cotiser jusqu’à un maximum de 3 500 $ par la SCEI et de 1 000 $ par le BCEI pour chaque année d’admissibilité, selon le revenu familial net du bénéficiaire. Les investisseurs admissibles peuvent cotiser à un REEI avant le 31 décembre pour toucher l’aide financière à laquelle ils ont droit cette année. Il est possible de reporter les droits à la SCEI et au BCEI sur une période de dix ans. Les titulaires d’un REEI dont l’espérance de vie est réduite peuvent retirer de leur REEI jusqu’à 10 000 $ par année sans avoir à rembourser les subventions et les bons. Il faut remplir le formulaire de l’Agence du revenu du Canada (ARC) d’ici le 31 décembre pour pouvoir faire un retrait en 2022.

Section 6: Stratégies fiscales – Crédits d’impôt

6.1 Crédits d’impôt fédéraux

  • Crédit d’impôt non remboursable pour frais de scolarité : vous pouvez réclamer ce crédit si vous avez suivi des cours dans un établissement admissible. Vous ou un de vos proches devez avoir acquitté vous-même les frais de scolarité afin de réclamer ce crédit.
  • Crédit d’impôt pour l’accessibilité domiciliaire : Le crédit d’impôt non remboursable pour l’accessibilité domiciliaire (CIAD) permet aux aînés et aux particuliers admissibles au crédit d’impôt pour personnes handicapées de réaliser certains travaux de rénovation visant à rendre les maisons plus accessibles ou plus sécuritaires. Le crédit d’impôt s’élève à 15 % des dépenses de rénovation. Pour 2022, le montant des dépenses admissibles a doublé, passant de 10 000 $ à 20 000 $, de sorte que ce crédit pourrait atteindre jusqu’à 3 000 $ cette année. Le CIAD s’applique au paiement fait au plus tard le 31 décembre pour les travaux réalisés ou les biens acquis en 2022. Une dépense peut être admissible simultanément au CIAD et au crédit d’impôt pour frais médicaux, qui tous les deux peuvent être réclamés. Vous pourriez ainsi bénéficier d’un double avantage fiscal pour une même dépense.
  • Dépense pour travail à domicile : vous pouvez demander jusqu’à 500 $ de dépenses d’emploi forfaitaire si vous avez effectué du télétravail durant l’année fiscale. Vous pouvez également réclamer une somme supérieure en remplissant un formulaire T2200S.
  • Montant pour l’achat d’une habitation : Si vous ou votre conjoint(e) avez acheté une première habitation durant l’année fiscale, vous pouvez demander ce crédit d’impôt non imposable jusqu’à un montant maximal de 5 000 $ pour réduire votre impôt fédéral.
  • Frais médicaux : il est généralement plus avantageux de réclamer les frais médicaux par la même personne afin de tirer le maximum du crédit. À titre d’exemple, les frais dentaires, les frais reliés à l’achat de lunettes et lentilles et les primes d’assurance-maladie privée sont admissibles pour réclamer ce crédit.
  • Crédit pour aidant naturel : si vous subvenez aux besoins d’une personne à charge ou d’un conjoint(e) ayant un handicap physique ou mental, vous pourriez réclamer ce crédit d’impôt non remboursable. Comme le montant varie selon votre situation, le revenu en lien avec la personne que vous vous occupez ainsi que d’autres facteurs, nous vous encourageons à discuter avec un professionnel de ce crédit.
  • Crédit pour dons de charité (existe également au Québec) : les dons de bienfaisance permettent d’obtenir un crédit d’impôt pouvant aller de 15 % à 29 % au fédéral et de 20 % à 24 % au provincial selon la valeur du don. Sachez que les dons sont soumis à un plafond annuel et que des règles particulières existent pour les dons effectués dans l’année qui précède le décès ou dans l’année du décès.

Par ailleurs, saviez-vous que vous pouvez donner des biens ou des titres boursiers et que la valeur du don aux fins du crédit est alors déterminée par la valeur du bien donné? De plus, le don n’entraine pas de gain en capital si le bien donné a pris de la valeur par rapport au prix que vous aviez payé.

Sachez également que des crédits additionnels sont disponibles s’il s’agit de dons visant la culture au Québec.

 

6.2 Crédits d’impôt provinciaux

  • Crédit pour maintien à domicile des aînés : Si vous avez 70 ans ou plus et résidez au Québec le 31 décembre de l’année, vous pouvez demander un crédit pour les services et les dépenses admissibles. Attention, les règles ne sont pas les mêmes selon l’endroit où vous demeurez (établissement de santé, copropriété, maison, résidence pour aînés, etc.). Renseignez-vous auprès d’un professionnel pour connaître le crédit d’impôt auquel vous auriez droit selon votre situation.
  • Crédit d’impôt remboursable conférant un nouveau montant ponctuel pour le coût de la vie : Tout particulier qui aura produit sa déclaration de revenus 2021 au plus tard le 30 juin 2023 sera admissible à une somme entre 400 $ et 600 $ si son revenu est situé entre 0 $ et 100 000 $. Si votre déclaration de revenus de 2021 a déjà été produite à l’heure où vous lisez ces lignes, le crédit vous sera versé en décembre 2022.
  • Crédit d’impôt pour le prolongement de carrière : Si vous êtes âgés de 60 ans ou plus, que vous demeurez ou retourniez sur le marché du travail et que vous résidez au Québec le 31 décembre de l’année, vous pourriez avoir droit au crédit pour votre revenu de travail admissible qui dépasse 5 000 $ à condition que votre revenu total ne dépasse pas 65 650$². 

Section 7: Stratégies fiscales – Déclaration fiscale – Obligation

7.1 Vente de biens immobiliers

Vous êtes dans l’obligation de déclarer la vente de tout bien immobilier, y compris votre résidence principale. Même si le gain est exonéré d’impôt, omettre de déclarer la vente d’un bien immobilier peut engendrer une pénalité jusqu’à un maximum de 8 000$.

 

7.2 Biens à l’étranger

Si vous êtes propriétaire d’un bien étranger d’une valeur comptable de plus de 100 000 $, vous pouvez recourir à la méthode de déclaration simplifiée. Pour ce faire, le coût total dudit bien doit se situer entre 100 000$ et 250 000$ et vous devez répondre aux exigences suivantes :

  • Le revenu engendré par le bien étranger;
  • Les trois pays où sont détenus majoritairement les biens étrangers déterminés.
  • Les types de biens que vous détenez (ex. des actions, biens immobiliers, fonds communs, etc.)
  • Le total des gains ou des pertes découlant de la vente, ainsi que celui des autres biens étrangers durant l’année fiscale en cours.

 

7.3 Statut marital

Vous avez l’obligation de déclarer votre situation de conjoint de fait. Vous êtes reconnus conjoint de fait si :

  • Vous vivez une relation conjugale³ depuis au moins 12 mois sans interruption;
  • Cette personne est le parent de votre enfant par la naissance ou l’adoption;
  • Cette personne a la garde et la surveillance de votre enfant et votre enfant dépend entièrement d’elle.

 

7.4 Impôt minimum de remplacement – IMR

L’IMR touche les particuliers qui profitent d’avantages fiscaux réduisant considérablement ou éliminant leur impôt à payer durant une année d’imposition donnée. Expliqué simplement, tous les particuliers ou presque doivent payer le montant d’impôt le plus élevé entre l’impôt à payer selon le calcul de base et l’impôt à payer selon le calcul de l’IMR.

Si un particulier bénéficie de plusieurs avantages fiscaux dans une année donnée et que le calcul de l’IMR est plus élevé que l’impôt à payer selon le calcul de base, alors il devra payer cet impôt. Toutefois, l’écart entre l’IMR et l’impôt qu’il aurait dû payer selon le calcul de base lui sera crédité sous forme de crédit d’impôt non remboursable au cours des sept prochaines années.

Il devient alors important pour celui qui a un crédit d’impôt pour impôt lié à l’IMR d’avoir suffisamment d’impôt à payer dans les sept années subséquentes afin de récupérer l’impôt payé l’année où l’IMR a été appliqué. Ainsi, si vous avez payé de l’IMR, une bonne stratégie fiscale serait de ne pas déduire l’intégralité de vos cotisations à un REER dans l’année de vos cotisations de façon à augmenter vos impôts réguliers payables et conserver la déduction REER pour une année future (les cotisations REER pouvant être reportées indéfiniment). Par ailleurs, en tant que propriétaire d’entreprise constitué en société, vous pourriez songer à vous verser un salaire plus élevé afin d’utiliser votre crédit d’IMR.

Section 8: Stratégies fiscales – Dépenses pour travailleur autonome

L’Agence de Revenu du Canada vous permet de déduire des dépenses à titre de travailleur autonome dans votre déclaration de revenus afin de réduire votre impôt à payer. Vous pouvez procéder à cet exercice fiscal, que vous soyez en emploi à temps plein et que vous avez généré des revenus de travailleur autonome à temps partiel, que si vous exercez ces fonctions à temps plein. À titre d’exemple, voici des dépenses que vous pourriez déduire :

  • Frais de téléphone cellulaire.
  • Frais de déplacement.
  • Frais de bureau.
  • Frais de publicités.
  • Frais d’utilisations d’une partie de votre résidence pour tirer des revenus d’entreprise.
  • Frais juridiques et comptables.

Section 9: Stratégies fiscales – Artistes

Considérations fiscales destinées aux artistes :

  1. Déduction annuelle des revenus de droits d’auteur, de prêt public et de redevances : Une déduction de 15 000 $ est disponible et celle-ci diminue progressivement pour des revenus de droit d’auteur supérieur à 30 000$ et n’est plus accessible lorsque ce revenu dépasse 60 000 $.
  2. La rente d’étalement du revenu artistique : Lorsque les revenus provenant d’activités artistiques dépassent 25 000 $ après l’application de la déduction pour artiste, l’artiste peut choisir d’acheter une rente d’étalement. L’artiste peut alors déduire le capital ayant servi à l’achat de la rente de son revenu pour l’année en cours. Il devra s’imposer sur la rente qui lui ait alors versé dans les années
    subséquentes. Le versement de la rente doit commencer dans les 10 mois suivants l’achat et les paiements doivent être égaux et réguliers sur une période n’excédant pas 7 ans.
  3. Crédit d’impôt relatif au revenu provenant d’une rente d’étalement pour artiste : Si vous avez inclus dans votre revenu des montants provenant d’une rente d’étalement pour artiste et que vous vivez au Québec le 31 décembre de l’année, vous auriez droit à ce crédit à condition que la rente ait fait l’objet de retenues d’impôt à la source.
  4. Les subventions reçues doivent être incluses aux revenus annuels.
  5. L’artiste peut déduire de son revenu imposable ses revenus provenant de droits d’auteur : applicable seulement au Québec. Vous devez savoir que le total du montant déductible se limite à 15 000 $ si le total de vos droits d’auteur est inférieur à 30 000 $ et est réduit s’il se situe entre 30 000 $ et
    60 000 $. Au-delà des revenus de 60 000 $, aucune déduction n’est permise.

La fin de l’année est le moment idéal pour faire le point sur votre situation financière et planifier l’avenir. N’hésitez pas à contacter notre équipe de spécialistes pour toutes questions relatives à votre planification fiscale.

¹ Le montant minimum à retirer est calculé selon un pourcentage multiplié par le solde de votre FERR au 31 décembre
de l’année précédente. Ce pourcentage augmente avec l‘âge.
² 68 650 $ si vous avez 65 ans et plus.
³ Voici un lien édictant les critères observés pour déterminer si vous êtes en situation de relation conjugale.

Méthode de calcul : 15 000 $ – (revenus de droits d’auteur – 30 000 $) x 0,5)

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Quel est le plafond de cotisation au CELI pour 2022?

Le plafond de cotisation au CELI pour 2022 est de 6 000$. Les règles de cotisation restent-elles les mêmes? Comment ce plafond de cotisation 2022 est-il déterminé? Dans cet article, nous répondons aux questions les plus fréquentes sur le sujet. À lire également: un rappel des principes de base régissant ce régime d’épargne hautement avantageux.

 

Le CELI et ses avantages

En effet, le compte d’épargne libre d’impôt propose plus d’un avantage. Principalement, et comme son nom l’indique, il vous permet d’épargner à l’abri de l’impôt. On s’y intéresse aussi pour des raisons telles que:

  • Le CELI n’expire pas. Vous pouvez le conserver jusqu’à la fin de vos jours;
  • Les montants retirés du CELI sont non imposables;
  • Les droits de cotisations inutilisés sont cumulatifs;
  • Tout montant retiré d’un CELI peut y être redéposé l’année suivante.

 

Quelles sont les différentes règles de cotisation au CELI en 2022?

Tout d’abord, il est intéressant de savoir que le CELI est sous la juridiction du gouvernement fédéral. Institué en 2009, suite à la crise économique de 2007, le but de ce produit est de favoriser l’épargne chez les Canadiens et les Canadiennes.

Cependant, certaines règles encadrent ce dernier. Des règles qui peuvent évoluer au fil du temps, comme le montant de cotisation annuelle. Voici quelques-unes de ces règles déterminantes pour les propriétaires d’un CELI:

 

Âge légal pour cotiser

Pour cotiser dans un CELI, il faut premièrement être âgé de 18 ans et plus. On doit également posséder un numéro d’assurance sociale valide et être résident canadien. Les non-résidents sont également éligibles, mais sous certaines conditions seulement.

 

Droits de cotisation cumulatifs

À compter de l’année de ses 18 ans, le Canadien cumule des droits de cotisation. Même s’il n’ouvre pas de CELI, ses droits s’additionnent de manière à constituer sa limite de cotisation éventuelle: celle à laquelle il aura droit au moment où il ouvrira un CELI.

Illustrons le tout d’un exemple:

Thomas a 18 ans en 2020. En 2022, il décide de cotiser à un CELI. Ses droits de cotisation cumulés, depuis 2020, sont de 18 000$ (l’addition des droits de 6 000$ en 2020, 6 000$ en 2021 et 6 000$ en 2022). 

 

Types de placements admissibles

En général, les types de placements admissibles pour les CELI sont les mêmes que ceux admissibles pour les régimes enregistrés d’épargne-retraite (REER).

Voici les principaux types de placement observés:

  • Les certificats de placement garantis (CPG);
  • Les fonds communs de placement;
  • L’argent comptant;
  • Des titres boursiers (actions, obligations, produits dérivés, etc.)

Règles de retraits au CELI

L’un des avantages du CELI, c’est qu’il vous permet de retirer des fonds en tout temps, sans conséquences fiscales. Également, tous les montants retirés s’ajoutent aux droits de cotisation de l’année civile suivante. Et même si vous avez fait un retrait, vous pouvez continuer de cotiser si votre plafond n’a pas été atteint.

Reprenons l’exemple plus haut pour mettre le tout en contexte:

Thomas (qui détient des droits de cotisation de 18 000$) décide de cotiser, toujours en 2022, un montant de 15 000 $. Dans la même année, il en retire 5 000$ de son CELI. Il peut encore cotiser 3 000$ dans la même année, puisque son plafond n’a pas été atteint. Toutefois, il ne pourra pas cotiser le 5 000$ qu’il a retiré avant le 1er janvier 2023.

 

Comment déterminer son plafond de cotisation annuelle au CELI?

Le plafond de cotisation au CELI pour 2022 est de 6 000$, mais cela n’a pas toujours été le cas. Depuis sa création, le compte d’épargne libre d’impôt s’est vu proposer différents plafonds de cotisations, allant comme suit:

 

Année de cotisationDroits de cotisation annuels
2009 à 20125 000$
2013 et 20145 500$
201510 000$
2016 à 20185 500$
2019 à 20226 000$

Tel que mentionné plus haut, les Canadiens et les Canadiennes ont le droit de cotiser à un CELI à partir de 18 ans. C’est donc à ce moment que les droits de cotisation deviennent admissibles.

 

Bon à savoir

Depuis 2016, suite au changement de gouvernement de 2015, le plafond annuel de cotisation du CELI est fixé à 5 000$, en plus de s’indexer au taux d’inflation. Ce dernier est calculé à partir de 2010 et s’arrondit par tranche de 500 $.

 

REER, CELI, CELIAPP: comment faire la différence?

Se poser des questions sur les avantages et les différences régimes d’épargne les plus populaires sur le marché est plutôt courant. Des questions telles que: «devrait-on choisir un CELI, un REER, ou même les deux?» et «le CELIAPP; est-il pertinent pour moi?» Voici un portrait général qui vous aidera à différencier ces produits et à mieux comprendre leur nature.

 

Le REER et le CELI: lequel choisir?

Rappelons ce qu’est le REER. Ce régime enregistré d’épargne retraite fonctionne par imposition différée. Autrement dit, le montant versé lors de vos cotisations réduit votre revenu aux yeux des autorités fiscales.

Par exemple, si vous gagnez 80 000$ annuellement et que vous cotisez 15 000$ dans votre REER, votre revenu imposable sera de 65 000$. Vos placements fructifient sans incidence fiscale, jusqu’à un retrait de votre REER: les sommes retirées sont imposables tel un revenu d’emploi.

Principalement, le REER est conçu pour l’épargne-retraite. C’est d’ailleurs pourquoi les retraits anticipés ont des incidences fiscales. De plus, vous ne pouvez pas récupérer vos droits de cotisations en cas de retrait.

Pour sa part, le CELI n’offre pas d’avantage fiscal immédiat comme le fait le REER. Toutefois, le retrait de vos cotisations n’est pas imposable, ce qui constitue la principale différence entre les deux produits d’épargne.

Et comme mentionné plus haut, lorsqu’on y verse un montant inférieur au plafond autorisé, la différence peut être reportée à l’année suivante. Aussi, la somme des retraits s’ajoute au plafond de cotisation pour l’année suivante.

Plusieurs raisons font du CELI un produit plus flexible. Mais est-ce vraiment le cas pour votre profil et vos objectifs? Un expert, comme un planificateur financier indépendant, saura vous poser les bonnes questions afin de vous guider vers l’option la plus avantageuse.

 

Et qu’en est-il du CELIAPP?

Le CELIAPP, compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété, est pensé pour les jeunes acheteurs. Il est intéressant d’en apprendre davantage sur ce produit, qui sera disponible dès 2023. Voici quelques-unes de ses caractéristiques:

  • Il ne nécessite aucun remboursement, contrairement au régime d’accession à la propriété (RAP);
  • On peut y cotiser 8 000$ par année, cotisations qui donnent droit à une déduction du revenu équivalente (comme le REER);
  • On peut y transférer des cotisations à partir d’un REER.

 

Comment optimiser ses cotisations au CELI en 2022?

Les stratégies en termes d’investissement au CELI sont nombreuses. Afin d’y voir plus clair, n’hésitez pas à en discuter avec un conseiller financier spécialisé. Contactez dès maintenant l’équipe du Groupe Mirador pour un service impeccable et de judicieux conseils.

 

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Le REER de conjoint

Le REER de conjoint est un outil d’épargne qui gagne à être connu. Destiné aux conjoints de fait et aux couples unis civilement ou par le mariage, ce régime promet plus d’un avantage.

Le régime enregistré d’épargne-retraite de conjoint permet notamment d’augmenter l’épargne de votre couple pour la retraite et de bénéficier d’un taux d’imposition moins élevé au moment du retrait.

L’écart entre votre revenu et celui de votre conjoint.e s’annonce important à la retraite? Le REER de conjoint pourrait devenir une stratégie d’épargne particulièrement favorable pour votre famille.

Vous en apprendrez davantage sur le fonctionnement et les avantages du régime en plus de bénéficier des réponses de nos experts aux questions fréquemment posées sur ce sujet.

 

Comment fonctionne un REER de conjoint ?

Personne consultant une facture

De manière générale, le conjoint ayant le plus haut revenu ouvre un compte REER de conjoint pour y verser des cotisations au nom de son conjoint (celui ayant le revenu le moins élevé).

L’objectif: prévenir une situation où l’un des conjoints aurait beaucoup plus de revenus imposables à la retraite que l’autre. L’idée ici est de permettre le fractionnement des revenus découlant des régimes enregistrés afin d’optimiser la fiscalité du ménage à la retraite, et ce jusqu’au décès.

 

Voici un exemple

Illustrons le tout avec un exemple fictif. Béatrice et Jules forment un couple marié. Béatrice détient le plus gros salaire depuis le début de sa carrière et cotise à un REER depuis son jeune âge. Pour sa part, Jules, artiste musicien, s’occupe des enfants à la maison tout en ayant quelques contrats ici et là.

Au moment où le couple prend sa retraite, la majorité des revenus découleront de l’épargne accumulée par Béatrice. Afin de combler les besoins financiers du couple, ceux-ci doivent décaisser environ 120 000 $ de leur épargne. Dans notre exemple, ce revenu (retrait du REER) sera imposable sur la tête de Béatrice. Celle-ci devra donc s’imposer à des taux d’imposition marginaux très élevés considérant son seuil de revenus.

Maintenant, imaginons que Béatrice aurait plutôt cotisé à un REER de conjoint au nom de Jules et y aurait versé des cotisations annuelles. Leurs besoins financiers à la retraite pourraient alors être comblés en partie par des retraits du REER de conjoint de Jules imposable sur la tête de ce dernier. Ainsi, les deux conjoints pourraient décaisser 60 000 $ chacun et profiter des taux d’imposition moins élevés pour ce seuil de revenus.

Dans les faits, le taux d’imposition marginal total pour un revenu de 120 000$ est de 47,46 % alors que celui d’un revenu de 60 000 $ est de 37,12 %. Le REER de conjoint permet donc de fractionner le revenu à la retraite afin de générer des économies fiscales (environ 10 % d’écart à chaque année dans notre exemple).

 

Qui est le titulaire du REER?

Généralement, le REER de conjoint est enregistré au nom du conjoint dont le revenu est inférieur; il est donc le titulaire du régime; le rentier. C’est lui qui gère les placements et qui possède l’autorisation d’effectuer des retraits sur lesquels il devra s’imposer.

Pour sa part, le conjoint ayant le revenu le plus élevé est le cotisant. Son seul rôle consiste à cotiser au régime et il est le seul pouvant le faire.

 

Comment peut-on ouvrir un compte de REER de conjoint?

Un couple peut décider de procéder à l’ouverture d’un REER de conjoint par le biais d’une institution financière ou de son conseiller financier. Consulter un conseiller en planification financière indépendant pourra vous aider dans vos décisions et vous guider vers la solution la plus avantageuse.

 

Combien puis-je cotiser à un REER de conjoint?

Ce sont les droits de cotisation du conjoint cotisant qui seront réduits des montants cotisés au REER de conjoint. Ainsi, il faut se référer au calcul des droits de cotisation REER afin d’estimer le montant pouvant être cotisé au REER de conjoint.

Le plafond de cotisation REER pour 2022 correspond à 18% du revenu de l’année précédente et le plafond annuel applicable est de 29 210$, c’est-à-dire qu’aucun droit de cotisation n’est octroyé pour un revenu gagné supérieur à 162 278 $. Vous pourriez également utiliser vos droits de cotisation reportés d’années antérieures. Sachez que vos cotisations au REER de conjoint n’affectent pas le plafond de cotisation REER de votre conjoint.

 

Un REER personnel peut-il être viré à un REER de conjoint?

Généralement, il est impossible de virer des fonds d’un REER personnel dont vous êtes le titulaire à un REER de conjoint dont votre conjoint est le titulaire.

 

Quand puis-je retirer des fonds d’un REER de conjoint?

En premier lieu, rappelons que seul le titulaire du REER est autorisé à faire des retraits.

Vous pouvez faire des retraits d’un REER de conjoint à tout moment. Les retraits seront toutefois assujettis à l’impôt dans l’année à laquelle ils ont été effectués puisqu’ils figureront dans les revenus.

 

Conjoint de fait, ATTENTION.

Les montants cotisés au REER de conjoint deviendront la propriété du conjoint rentier puisqu’il en est le titulaire. Ainsi, advenant une séparation ou un décès, le conjoint cotisant ne pourra pas récupérer les sommes investies au REER de son conjoint. Il en est ainsi puisque le Code civil du Québec ne reconnait pas aux conjoints de fait les mêmes droits qu’aux conjoints mariés.

Afin de vous prévenir de cette situation et d’obtenir des droits semblables à ceux des conjoints mariés pour qui le patrimoine familial et le régime matrimonial s’appliquent, vous devriez prévoir la rédaction d’un contrat de vie commune. Ainsi, en cas de décès ou de séparation, le conjoint cotisant pourrait récupérer la valeur des montants investis au REER de conjoint.

Veuillez consulter l’un de nos professionnels en planification financière pour plus d’information à ce sujet.

 

Quels sont les avantages de cotiser à un REER de conjoint ?

Deux personnes devant leur ordinateur qui effectuent des calculs

Il arrive de considérer que les REER personnels sont amplement suffisants pour nos propres besoins. Est-ce votre cas? Laissez-nous soulever des avantages intéressants qu’un REER de conjoint pourrait vous offrir.

 

Le fractionnement du revenu

En répartissant plus équitablement les sources de revenus de retraite, le REER de conjoint allège l’impôt du ménage. Il s’agit de l’avantage principal de cet outil d’épargne, hautement accessible et facile à gérer.

Bien qu’il soit possible de fractionner le revenu de pension entre conjoints à la retraite, généralement à partir de 65 ans, ce mécanisme fiscal ne permet que d’attribuer 50 % du revenu de pension à notre conjoint. Dans une situation où il serait avantageux de fractionner un montant encore plus élevé, le REER de conjoint est un outil indispensable, puisque 100 % des sommes y étant épargnées seront généralement imposables dans les mains du conjoint rentier.

 

Différer ses impôts

En cotisant au REER de votre conjoint, vous différez l’impôt au même titre qu’un REER personnel. En d’autres mots, le conjoint cotisant pourra déduire de ses revenus imposables le montant des cotisations qu’il a versé au REER de conjoint, réduisant du même coup sa facture d’impôt.

Au moment des retraits, ce sera le conjoint titulaire et rentier du REER qui devra annuellement inclure dans ses revenus la somme des retraits.

 

Des réponses à vos questions sur le REER de conjoint

Quand peut-on commencer à effectuer des retraits de son REER de conjoint?

Le meilleur moment pour faire des retraits dans un REER de conjoint est à l’âge de sa retraite. En effet, à ce moment, les principales sources de revenus seront les rentes de retraite et les retraits de l’épargne accumulée.

Il est intéressant de savoir que peu importe l’âge du cotisant, il est possible de verser des cotisations dans le REER, et ce, jusqu’à ce que le titulaire ait atteint 71 ans. À ce même moment, le REER de conjoint arrivera à échéance; les fonds devront être transférés dans un fonds enregistré de revenu de retraite (FERR) au même titre que pour un REER conventionnel.

À partir du 31 décembre du 71e anniversaire du conjoint rentier, des retraits minimums obligatoires devront être encaissés et imposés. C’est d’ailleurs l’Agence du revenu du Canada (ARC) qui est chargée d’établir le pourcentage de ces retraits en fonction de votre âge. Sachez qu’il est possible d’utiliser l’âge du conjoint pour le calcul de ces retraits minimum.

 

Qu’est-ce que la règle d’attribution de trois ans?

Si des fonds sont retirés d’un REER de conjoint dans les trois années suivant une cotisation, les autorités fiscales considéreront que ces retraits seront inclus aux revenus du cotisant et non pas aux revenus du conjoint titulaire/rentier.

Cette règle d’attribution de trois ans cesse de s’appliquer suite à une séparation, un décès d’un conjoint ou si l’un des conjoints devient non-résident du Canada.

 

Puis-je ouvrir un REER de conjoint si je possède déjà un régime de retraite avec mon employeur?

Oui. Cependant, il vous faudra considérer l’ensemble de vos cotisations pour éviter d’excéder la limite de cotisation annuelle. En effet, votre participation dans le régime de retraite de votre employeur réduit le rythme auquel vous accumulez des droits de cotisation REER.

 

Avec qui faire affaire pour ouvrir un REER de conjoint?

L’idée de profiter des avantages du REER de conjoint vous interpelle? Un conseiller en planification financière indépendant est la personne à contacter pour vous guider. Chez Groupe Mirador, nos conseillers spécialisés en planification de retraite sauront vous présenter différentes solutions, pensées pour répondre stratégiquement à vos objectifs.

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Bien planifier sa retraite

Vous l’aurez remarqué: le mot retraite n’est jamais bien loin du mot planification. L’un ne va tout simplement pas sans l’autre. Toutefois, «comment bien planifier sa retraite» demeure une question à laquelle la réponse nous échappe souvent. Une interrogation qui en soulève bien d’autres encore.

Quand commencer à planifier sa retraite? Quand prendre sa retraite? Combien dois-je épargner? Quel professionnel peut m’aider à la planifier? Voilà certaines préoccupations avec lesquelles vous êtes peut-être déjà familier.

Dans cet article, découvrez comment emboîter le pas vers la planification d’une retraite et l’atteinte de l’autonomie financière.

 

couple retraité regardant au loin sur une route

 

Quand commencer à préparer sa retraite?

En vérité, il n’est jamais trop tôt pour commencer à planifier sa retraite. C’est connu, plus tôt vous vous y mettez, plus le temps travaillera pour vous.

S’informer sur différentes plateformes, comme vous le faites en ce moment, est un excellent point de départ. Une compréhension des concepts financiers relatifs à la retraite est indispensable.

Profitez de votre présence ici pour prendre des notes afin de partager vos réflexions avec votre conseiller en planification financière lors de votre prochain entretien.

 

Quand prendre sa retraite?

Généralement, c’est la première question qui nous vient à l’esprit. Bien des gens rêvent à la retraite durant plusieurs années; cette dernière foulée avant la ligne d’arrivée où nous n’aurons plus l’obligation de travailler.

Le moment où la liberté financière sera atteinte occupe inévitablement une place centrale dans les réflexions de tout un chacun. Pourrez-vous prendre votre retraite à 60 ans ou vous devrez attendre d’atteindre 65 ans – voire plus, voire moins? L’important ici est de considérer un horizon temporel réaliste, selon des critères tels que le niveau de vie désiré avant et pendant la retraite.

Aussi, l’âge de la retraite doit être perçu comme une cible approximative; un objectif atteignable et flexible. La vie peut parfois mettre quelques obstacles sur notre parcours. Y faire face implique notamment d’emprunter un chemin que nous n’avions pas envisagé.

Par exemple, quel serait l’impact d’une perturbation économique d’envergure à l’aube de votre retraite ? Comment pourrez-vous composer avec cet imprévu? La réponse réside probablement quelque part entre la réduction du rythme de vie, l’abandon d’un projet quelconque, la poursuite de l’emploi actuel et la recherche d’une autre/nouvelle source de revenus.

 

Bon à savoir!

Vous prévoyez commencer à recevoir vos prestations de retraite avant l’âge de 65 ans? Sachez que vous faites ainsi le choix de n’en toucher qu’un pourcentage pour le reste de votre vie. Un conseiller indépendant en planification financière saura vous informer des précautions à prendre et des pièges à éviter.

 

Avant 60 ans

Lorsqu’il est question d’une retraite avant 60 ans, on parle d’une retraite anticipée. Il s’agit d’un projet intéressant qui peut bel et bien devenir réalité. L’élément principal à garder en tête: prévoir une retraite qui, quoiqu’anticipée, vous éloignera des soucis financiers.

Car s’il est possible de prendre sa retraite avant 60 ans, le système commence à supporter les personnes qui la prennent à compter de cet âge. Évidemment, tout dépend de votre situation. En discuter avec un professionnel en planification de retraite vous aidera à l’évaluer de manière objective.

 

Entre 60 et 64 ans

Le Régime des rentes du Québec (RRQ) donne accès à la rente de retraite dès que vous avez 60 ans. Néanmoins, il est essentiel de savoir qu’elle sera pénalisée si vous la demandez avant 65 ans. En effet, le montant maximal de rente à laquelle vous aurez droit n’est disponible qu’à 65 ans sans pénalité (âge déterminé comme l’âge normal de la retraite). Dans les faits, votre rente de retraite subira une réduction de 0,6 % par mois d’anticipation. Par exemple, si vous demandez votre rente à 62 ans, la réduction sera de 21.6 % (12 x 3 x 0,6%) du montant auquel vous auriez eu droit à 65 ans.

Autrement dit, vous pouvez commencer à recevoir votre rente de retraite à partir de 60 ans, mais le montant sera moindre que si vous attendez votre 65e anniversaire.

 

À partir de 65 ans

Comme mentionné plus haut, la totalité de la rente de la RRQ est accessible à compter de 65 ans. À cet âge, vous pourrez bénéficier également du droit aux prestations d’autres régimes d’aide gouvernementaux, et même, d’autres allégements fiscaux. Par exemple, vous serez admissible à la pension de sécurité de vieillesse (SV) dès l’âge de 65 ans selon certaines contraintes d’admissibilité.

 

Comment bien planifier sa retraite?

personne qui tient un pot d'économies dans ses mains

 

Déterminer ses sources de revenus à la retraite

L’épargne personnelle

À l’heure actuelle, le nombre de particuliers qui devront majoritairement compter sur leurs propres économies à la retraite croît de manière exponentielle. Le CELI et le REER se présentent comme des options salutaires, accessibles à tous.

 

Le compte d’épargne libre d’impôt (CELI)

Le principe du CELI est de faire fructifier un investissement à l’abri de l’impôt. Ses bénéfices sont nombreux. Prenons un exemple pour en illustrer le fonctionnement global:

Vous décidez d’investir 10 000 $ dans un certificat de placement garanti (CPG) dans votre CELI. Puisque ce certificat vous rapporte 2 % par année, vous aurez accumulé 200 $ de revenus pour un solde de 10 200 $.

Ce régime étant libre d’impôt, vous n’aurez aucune facture d’impôt pour ce revenu d’intérêt de 200 $. Par ailleurs, au moment où vous retirerez vos sommes de votre CELI, celles-ci ne seront pas imposables.

 

Le régime enregistré d’épargne-retraite (REER)

Cet outil d’épargne en vue de la retraite vous permet de déduire de votre revenu imposable le montant de vos cotisations au régime. Contrairement au CELI, tout retrait du REER, sauf exception, vient augmenter votre revenu imposable du même montant.

Utilisons l’exemple suivant pour contextualiser le REER:

Votre salaire annuel est de 65 000 $ et vous contribuez à votre REER à la hauteur de 6 000 $ chaque année. Ainsi, le montant de revenu imposable sur lequel les autorités fiscales calculeront votre montant d’impôt à payer sera de 59 000 $. Tant que l’argent reste dans votre REER, vous n’êtes pas imposé sur les revenus de vos investissements (dividendes, intérêts, gains en capital, etc.). Alors, si le rendement de votre contribution vous rapporte 300$ par année, ce montant ne sera pas imposable tant et aussi longtemps qu’il demeurera dans votre REER. Sur une période de plusieurs années, cela peut faire une grande différence!

 

Certains produits financiers disponibles au Canada proposent d’autres avantages qui méritent d’être évalués. Notre meilleur conseil: analysez les options, posez des questions et optez pour des professionnels qui maitrisent ces concepts d’épargne

 

Les régimes de retraite offerts par l’employeur

Pour ceux qui auront la chance de travailler toute leur vie auprès d’employeurs offrant une ou plusieurs formes de régime de retraite avantageux, ceux-ci composeront probablement votre source de revenus la plus importante à la retraite. Vos cotisations, habituellement prélevées sur votre paie, ainsi que celles de votre employeur vous feront bénéficier d’une déduction à votre revenu imposable comparable à celle d’une cotisation à votre REER personnel. Tant et aussi longtemps que les sommes demeurent dans le régime, vous conservez l’avantage procurer par ces déductions.  Une fois retraité, les revenus qui en découleront seront imposables, qu’ils soient sous forme de retraits ou de paiements de rente.

Il existe plusieurs formes de régimes de retraite. Voici les principales:

 

Régime à cotisations déterminées

Le régime à cotisation déterminée fonctionne de manière comparable au REER, c’est-à-dire que le revenu pouvant en découler à la retraite sera basé sur le capital accumulé dans le régime. Le seuil des cotisations et les choix d’investissement sont donc déterminants. Vos revenus de retraite dépendront également des taux d’intérêt en vigueur et des règles fiscales entourant votre régime au moment de la prise de votre retraite. Dans ce régime, vous connaissez donc le montant de vos cotisations et celles de votre employeur, mais ne connaissez pas le revenu que vous obtiendrez à la retraite.

L’administrateur du régime (le comité de retraite ou votre employeur) décide habituellement des options d’investissement offertes par la caisse de retraite, sauf si le régime prévoit que le participant sera autonome quant à la gestion des investissements.

 

Régime de retraite simplifié (RRS)

Le régime de retraite simplifié (RRS) est par définition un régime de retraite à cotisation déterminée à la différence prêt qu’il est administré par un établissement financier autorisé. Il décharge ainsi l’employeur d’administrer le régime et permet d’avoir une solution d’épargne collective adaptée à ses besoins et à ceux de ses employés.

 

Régime à prestations déterminées

Comme son nom l’indique, ce régime détermine le montant des prestations que vous recevrez à la retraite. Généralement, le montant de la rente qui vous sera versée à la retraite est un pourcentage fixe de votre salaire selon le nombre d’années que vous y avez participé.

Par exemple, le régime pourrait verser 2 % de la moyenne des cinq meilleures années de rémunérations où vous étiez à l’emploi. Le résultat de ce pourcentage est multiplié selon le nombre d’années de travail auprès de l’employeur. Pour un salaire admissible de 65 000 $ pendant 25 ans, la rente annuelle serait le résultat de 2 % x 65 000$ x 25 ans, soit 32 500 $.

 

REER collectif et régime de participation différée aux bénéfices

Le REER collectif n’est rien d’autre qu’un regroupement de REER individuel. Il facilite entre autres l’épargne pour les employés. Contrairement au REER individuel, puisque l’employé cotise à même un prélèvement sur la paie, ce dernier obtiendra l’économie fiscale de la déduction au même moment.

Le régime de participation différée aux bénéfices (RPDB) est un régime qui permet à l’employeur de partager les bénéfices de l’entreprise avec ses employés. Ainsi, le montant des cotisations peut différer d’une année à l’autre en fonction des bénéfices réalisés par l’organisation. Vous aurez donc compris que seul l’employeur peut cotiser dans ce régime.

 

Les sources de revenus gouvernementales

Le gouvernement provincial et le gouvernement fédéral réservent différentes sources de revenus aux retraités, principalement:

 

Le Régime de rentes du Québec (RRQ)

Comme expliqué plus tôt, ce régime vous donne droit à une rente de retraite calculée selon le montant de vos cotisations depuis que vous êtes éligible, c’est-à-dire depuis vos 18 ans et selon le nombre d’années où vous y avez participé.

Vous aurez sans doute compris qu’il peut être pénalisant de la demander avant votre 65e anniversaire. Toutefois, sachez également que la rente sera bonifiée si vous en retardez la demande. Cette bonification est de 0,7 % par mois de retard, soit 8.4% par année. Vous pouvez repousser la demande de cette rente au plus tard à vos 70 ans.

 

La pension de la Sécurité de la vieillesse (PSV)  

À partir de 65 ans, la PSV est une rente imposable versée mensuellement par le gouvernement du Canada. On peut remettre le versement jusqu’à 5 ans après votre date d’admissibilité. Encore ici, c’est avantageux d’attendre: reporter cette rente peut vous permettre des versements bonifiés d’environ 7% par année. Attention, vous pourriez devoir rembourser une partie ou la totalité du montant reçu si vos revenus imposables dépassent un certain seuil. Aucun remboursement n’est à prévoir si votre revenu imposable de 2021 était inférieur à 79 845 $.

 

Le supplément de revenu garanti (SRG)

Le SRG est une prestation non imposable versée aux individus qui reçoivent déjà la pension de sécurité de vieillesse et qui ont un faible revenu familial. Ce critère est différent selon votre situation conjugale à la retraite. Par exemple, si vous êtes célibataire et avez un revenu imposable inférieur à 19 656$ en 2021 vous serez admissible à un certain montant. Il faut noter que le seuil de revenu exclut le montant de la PSV.

 

Déterminer ses besoins financiers à la retraite

couple retraité à la plage

 

Actuellement, il peut être laborieux d’établir avec conviction vos besoins financiers pour votre retraite. Néanmoins, cette activité est bel et bien nécessaire pour la planifier!

Évidemment, les aléas de la vie peuvent bousculer vos besoins: un déménagement, une séparation, un changement de carrière, etc. Il est donc important de s’arrêter et d’évaluer le coût de nos différents projets et besoins à la retraite. Aussi commun que cela puisse paraitre, le simple changement de votre voiture combiné à la réfection de votre toiture peut ébranler votre plan de retraite.

Par ailleurs, d’autres questions se posent: ferez-vous partie de ces retraités qui passent leurs hivers au chaud? Êtes-vous appelé par l’aventure en mer ? Pensez-vous déménager plus près de votre famille? Désirez-vous vous consacrer à votre passion pour le vélo de route ou êtes-vous plus du type promenade à moto ? Aimeriez-vous acquérir un chalet pour vous évader avec les membres de votre famille ? Voici quelques exemples de projets qui pourraient rejoindre vos plus profondes ambitions et dont la charge financière ne peut être négligée.

 

Futures dépenses

Regardons de plus près les dépenses auxquelles vous devez vous attendre à la retraite. Serez-vous libérés ou non de dépenses telles que:

 

L’hypothèque

Si plusieurs propriétaires sont libérés de leur hypothèque lors de leur départ à la retraite, plusieurs autres ne le sont pas. Avec le coût de la vie qui ne cesse d’augmenter, payer sa maison se fait souvent plus lentement qu’auparavant. Ajoutons à cela l’âge de plus en plus tardif auquel les gens achètent une maison, et nous avons toutes les raisons de croire que les paiements hypothécaires feront toujours partie de vos obligations financières durant les premières années de votre retraite.

 

La voiture

Les coûts associés aux voitures font partie des dépenses des retraités. Certains couples décident de se libérer d’un paiement en vendant l’une des deux voitures. D’autres optent pour l’achat convoité d’une voiture plus luxueuse. Peu importe vos désirs, la voiture reste une dépense substantielle à considérer dans votre budget.

 

Les dépenses courantes et mensuelles

Vos abonnements aux services numériques, municipaux et téléphoniques sont quelques exemples de dépenses courantes qui peuvent faire une différence à moyen et long terme.

Des outils et des approches en planification existent pour y voir plus clair. Discutez-en avec votre conseiller indépendant en planification financière.

 

Projets de retraite

Comme mentionné plus haut; une tonne de projets sont possibles à la retraite. Se lancer en affaires, faire le tour de l’Europe, construire ou rénover un chalet, etc. Mais qui dit «projet» dit aussi «budget»! Planifier votre retraite en fonction de vos projets éventuels vous permet de prévoir selon de vos envies, mais aussi selon vos moyens financiers.

 

Combien épargner pour sa retraite?

Selon la règle générale, une personne aurait besoin de 70% de la moyenne de son revenu annuel brut des trois dernières années au travail pour conserver un niveau de vie agréable à la retraite. Par exemple, pour un revenu annuel brut de 70 000$, un retraité pourrait aisément vivre avec un revenu de retraite de 49 000$.

Toutefois, cette généralité ne reflète pas nécessairement votre réalité. Comme nous venons de le souligner, vos besoins financiers à la retraite seront à la hauteur de vos besoins et de vos ambitions.

Pourquoi 70% et pas 100%?

De manière générale, les dépenses d’un retraité diminuent comparativement aux dépenses qu’il faisait en étant travailleur. Et quoique vous paierez davantage pour différents éléments (soins de santé, prime d’assurance vie, etc.), vous paierez moins d’impôt et n’aurez plus besoin de cotiser au RRQ (ou à la caisse de retraite de votre employeur). 

Le gouvernement a mis sur pied un outil de calcul pertinent qui vous permet de simuler l’épargne requise pour votre retraite.

 

Il n’existe aucune formule magique.

Lorsqu’on estime le revenu brut nécessaire à la retraite pour maintenir le rythme de vie souhaité, il ne reste plus qu’à évaluer quel seuil de ce revenu proviendra des régimes de retraite gouvernementaux et des régimes collectifs d’employeurs. Si ces revenus ne permettent d’atteindre que 60 % du train de vie souhaité, vous comprendrez que votre épargne personnelle devra combler le 40 % manquant.

Un élément à ne pas sous-évaluer est l’espérance de vie qui ne cesse d’augmenter avec les avancements en santé, en technologie et en soins de longue durée. Ainsi, vous pourriez vivre beaucoup plus longtemps que vos parents dans un environnement où les soins prodigués ne seront pas donnés. Vos besoins financiers pourraient donc considérablement augmenter dans les dernières années de votre vie.

 

Qui peut vous conseiller pour la retraite?

Avec les informations auxquelles nous avons accès aujourd’hui, il peut être tentant de planifier sa retraite de manière autonome. C’est tout à fait possible et légitime. Toutefois, pour tirer un maximum des avantages offerts par notre régime fiscal complexe, consulter un expert en la matière devient un incontournable.

Chez Groupe Mirador, nous devenons votre partenaire de confiance. Nous vous accompagnerons à toutes les étapes, de l’accumulation d’actifs jusqu’à l’atteinte de l’autonomie financière et de la stratégie de décaissement jusqu’à la transmission du patrimoine à la prochaine génération. C’est ce que nous faisons depuis bientôt 25 ans!

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Qu’est-ce que le CELIAPP?

L’acronyme «CELIAPP» fait son apparition dans l’univers de l’investissement. Vous l’avez vu passer dans les médias sociaux, dans les bulletins de nouvelles et dans les infolettres de votre institution financière.

C’est tout sauf un hasard! Le CELIAPP, annoncé dans le cadre du budget fédéral 2022, est un régime qui sera au cœur des stratégies d’épargne élaborées pour les jeunes investisseurs. La raison est simple: le compte d’épargne libre d’impôt pour acheter une première propriété est un outil puissant, pensé pour soutenir les acheteurs de première propriété dans leurs démarches.

Dans les prochaines sections, découvrez l’essentiel sur le sujet: ce qui le différencie du régime d’accession à la propriété du REER (RAP) et bien d’autres caractéristiques encore.

 

clés de maison

 

Des réponses à toutes vos questions sur le CELIAPP

 

D’où est née l’idée du compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété?

Tout d’abord, il faut se rappeler du régime enregistré d’épargne-propriété (REEP) retenu lors de la dernière campagne électorale. Cette initiative du parti libéral visait à aider les adultes de moins de 40 ans à s’acheter une première maison.

À l’époque, il était question d’un montant de 40 000$ maximum, pouvant être retiré des REER sans avoir à payer d’impôt. Évidemment, certains critères devaient être respectés, entre autres pour assurer un investissement sur une période contrôlée.

En cours de route, cette idée est devenue obsolète pour laisser place à une option plus avantageuse: le CELIAPP. Ce produit diffère du CELI, du REER et du RAP de plus d’une façon. Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur cet outil dans les lignes qui suivent.

 

Quelle est la différence entre le RAP et le CELIAPP?

La différence majeure du régime d’accession à la propriété (RAP) et du CELIAPP, c’est qu’aucun remboursement n’est nécessaire pour ce dernier. Voilà un avantage majeur pour les premiers acheteurs dans le contexte actuel ‒ un dans lequel le prix des maisons ne cesse d’augmenter depuis 2 ans.

En fait, le CELIAPP se présente comme la meilleure combinaison du REER et du CELI. D’une part, les retraits sont non imposables et, de l’autre, les dépôts sont déductibles.

 

Vous avez déjà utilisé un RAP?

Le CELIAPP reste une initiative de soutien aux futurs premiers acheteurs. Pour cette raison, les personnes ayant déjà acheté une maison à l’aide d’un RAP ne sont pas admissibles. D’ailleurs, les deux régime ne pourront pas non plus être combinés pour l’achat d’une première propriété.

Également, puisque le RAP reste disponible, les propriétaires qui y ont eu recours doivent continuer de rembourser les sommes retirées.

 

À qui s’adresse le CELIAPP?

Pour profiter du compte d’épargne libre d’impôt pour acheter une première propriété, il faut être résident du Canada et avoir au moins 18 ans. La personne admissible doit démontrer qu’elle n’a pas vécu dans une propriété lui appartenant dans l’année d’ouverture du compte ni dans les quatre années précédentes.

 

Comment ouvrir un CELIAPP?

Au même titre qu’un CELI ou un REER, l’ouverture du CELIAPP demande de passer par une institution financière. Les cotisations pourront être effectuées dès 2023. À l’heure actuelle, le gouvernement travaille à mettre les infrastructures nécessaires en place.

Dans l’attente, il est possible d’obtenir plus d’informations en communiquant avec des experts. Un planificateur financier est l’un des professionnels ayant les compétences pour vous guider.

 

Puis-je transférer les fonds de mon REER vers un CELIAPP?

Oui. Néanmoins, la limite est de 40 000$ et le plafond annuel est de 8000$.

D’ailleurs, comme pour le retrait d’un RAP, transférer un REER vers un CELIAPP n’engage pas de conséquences fiscales. Et comme mentionné plus haut, le montant du CELIAPP ne fait l’objet d’aucune obligation de remboursement, contrairement au RAP.

 

calculatrice sur un téléphone

 

Y a-t-il une limite de temps pour utiliser les fonds dans mon CELIAPP?

Oui. Si l’achat d’une première maison n’est pas fait dans les 15 ans suivant son ouverture, le compte sera fermé et les fonds pourrons être transférés dans un REER.

 

Existe-t-il des conditions relatives au revenu pour procéder aux cotisations?

Contrairement à d’autres comptes d’épargne, aucun test de revenu gagné n’est requis pour se qualifier au 8000$ annuel de cotisations déductibles. Ce dernier montant fixe est accordé sans condition, contrairement aux droits annuels du REER.

 

Les avantages et inconvénients du CELIAPP

Vous l’aurez compris, le compte d’épargne libre d’impôt pour acheter une première propriété propose plus d’un bénéfice.

En y pensant bien, on pourrait facilement imaginer la fermeture définitive du RAP dans un avenir proche. Restons à l’affût des prochaines annonces de Mme Chrystia Freeland, ministre des Finances.

Voici une liste d’avantages et d’inconvénients, un condensé des éléments clés soulevés dans cet article:

 

Les avantages

  • Le CELIAPP fournit un montant plus élevé que le RAP.
  • Il vous fait bénéficier d’une déduction fiscale (comme dans le cas d’un REER) et vous pouvez le retirer en franchise d’impôt (comme dans le CELI).
  • Si non utilisés dans la période prescrite (15 ans suite aux premières cotisations), les fonds sont transférables dans un REER.
  • La contribution maximale de 40 000$ est un investissement qui gagnera en valeur. Non seulement les obligations aux liquidités et aux fonds peuvent être négociées en Bourse, mais le compte peut aussi faire l’objet de plus d’un genre d’actifs.

Quelques inconvénients

  • La limite de contribution à vie de 40 000$: certains pourraient y voir une somme insuffisante pour une mise de fonds sur une maison, dont le prix moyen peut atteindre 800 000 $ dans certaines régions.
  • Le CELIAPP et le RAP ne peuvent être utilisés en même temps, c’est soit l’un ou soit l’autre.

 

Conclusion

Il y a fort à parier que le CELIAPP sera un outil puissant fortement utilisé, surtout chez les jeunes clientèles. Reçu avec beaucoup d’enthousiasme, ce dernier semble déjà générer un intérêt grandissant. Nous en aurons un portrait plus clair dès 2023.

Une planification simplifiée et appuyée par un expert est souvent la première étape pour faire le bon choix. Pour obtenir un avis personnalisé, n’hésitez pas à faire appel à nos spécialistes en finances, en fiscalité, en placement et plus encore.

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Fonds de solidarité FTQ – Avis de suspension de certains modes de cotisation

Mercredi 11 mai 2022, Québec – Si vous avez rencontré un professionnel du Groupe Mirador dans la dernière année, ce dernier vous a peut-être parlé des fonds de travailleur (Fonds de solidarité FTQ et/ou Fondaction CSN), de leurs caractéristiques et de leurs avantages. Dernièrement, le Fonds de solidarité FTQ annonçait ceci par courriel à tous ses épargnants :

Au rythme où vont les choses, le Fonds prévoit atteindre ses objectifs annuels de rentrées de fonds uniquement grâce aux cotisations effectuées par retenue sur le salaire par l’entremise d’un employeur et aux cotisations effectuées par des épargnants qui cotisent déjà au moyen de l’épargne automatique.

Afin de respecter l’équilibre du modèle d’affaires du Fonds, nous devons prolonger la suspension de certains modes de cotisation pour une durée indéterminée. La situation actuelle sera donc maintenue au-delà du 1er juin 2022. Il ne vous sera toujours pas possible de cotiser au REER+1 par cotisations forfaitaires ou par prélèvements bancaires automatiques. Seules les nouvelles cotisations par retenue sur le salaire continueront d’être acceptées.

Ainsi, si vous ou l’un de vos proches souhaitiez participer au fonds de travailleur en 2022, sachez qu’il ne sera plus possible de le faire dans le Fonds de solidarité FTQ autrement que par l’entremise de prélèvements sur la paie pour les nouveaux épargnants seulement. Si votre prélèvement bancaire automatique était déjà programmé, vous n’êtes pas visé par cette annonce. Si la méthode du prélèvement sur la paie n’est pas disponible auprès de votre employeur, nous vous recommandons d’envisager la possibilité de cotiser au Fondaction CSN à condition que cette stratégie ait été analysée et recommandée par votre conseiller.

En date du 12 mai 2022, le site web du Fondaction CSN affiche le message suivant : « Fondaction a suspendu les souscriptions d’actions par versement unique jusqu’au 31 mai 2022. D’ici là, il est toujours possible de faire une nouvelle cotisation par versement périodique pour un maximum de 416,67 $ par mois ou par retenue sur le salaire. » Vous comprendrez que non seulement le Fondaction acceptera encore les cotisations forfaitaires à partir du 1er juin, mais il accepte également, et ce à partir de maintenant, les nouvelles cotisations par prélèvement automatique. Ainsi, pour ceux d’entre vous qui attendaient au 1er juin pour participer au Fonds de solidarité FTQ, vous pourriez programmer dès maintenant vos cotisations périodiques au Fondaction CSN en plus d’y cotiser un montant forfaitaire à partir du 1er juin 2022. Attention, le maximum annuel pour avoir droit aux crédits d’impôt est toujours de 5 000$. Finalement, vous aurez compris par la nature de ce message que les fonds de travailleur, FTQ comme CSN, peuvent décider de ne plus accepter de nouvelles cotisations en tout temps, et ce, pour une durée indéterminée.

Pour de plus amples informations, veuillez consulter le site web respectif du Fonds de solidarité FTQ et du Fondaction CSN.

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Pourquoi consulter un planificateur financier?

À l’heure actuelle, une panoplie de solutions et d’outils existent pour vous aider à planifier vos finances. La question «pourquoi faire appel à un planificateur financier?» est donc plus que jamais légitime. Dans cet article, nous répondons à cette interrogation tout en élucidant quelques mythes persistants sur la profession.

Le rôle du planificateur financier: vous accompagner

Le planificateur financier a pour objectif d’accompagner ses clients vers l’atteinte de leurs objectifs de planification financière. Selon l’Institut québécois de la planification financière, cette dernière se définit comme un processus comportant plusieurs étapes qui consistent à:

  • Évaluer la situation financière personnelle d’un individu;
  • Comparer celle-ci à la situation financière souhaitée;
  • Élaborer des stratégies adaptées aux besoins et aux priorités d’une personne, d’un couple, d’une entreprise, etc.

Ces étapes permettent à chacun d’atteindre ses objectifs en visant l’allocation optimale de ses ressources.

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Des angles d’intervention personnalisables

Vous l’aurez compris: le planificateur financier est un expert qui coordonne les interventions nécessaires en termes de planification. De la formulation des stratégies à l’offre de recommandations, il s’implique auprès de vous en couvrant divers volets tels que:

  • L’analyse de votre environnement légal et successoral;
  • Vos besoins en matière d’assurance et de gestion de risque;
  • Vos objectifs de retraite et l’état de vos placements.

Bon à savoir

Le planificateur financier et le conseiller financier ont deux rôles bien distincts. Alors que le conseiller financier vous aide dans la gestion de vos finances courantes, le planificateur conçoit des stratégies vous permettant d’atteindre vos objectifs financiers à long terme. Bien distinguer ces deux professions est nécessaire pour faire un choix éclairé.

Une approche qui vous fait sauver en temps et en stress

Avec la routine du quotidien, prendre le temps de planifier ses finances devient parfois difficile. Pourtant, ne travaille-t-on pas entre autres dans le but de réaliser des projets, de planifier une retraite digne de ce nom? Le planificateur financier remet les pendules à l’heure en vous aidant dans vos finances, tout en vous laissant un maximum de temps pour vaquer à vos occupations.

Grâce à une approche éprouvée, il vous aide la majorité du temps à distance et de manière autonome. D’ailleurs, les professionnels en planification financière n’ont pas tous les mêmes manières de travailler. Par exemple, votre planificateur peut préférer faire des rencontres en personne, en virtuel ou par téléphone. Il peut donc s’agir d’un critère important lorsque vous choisirez votre planificateur financier.

 

Un regard objectif sur vos finances en tant que couple

Il n’est pas rare de rencontrer des objectifs financiers différents au sein d’un même couple. Prendre des décisions communes et s’entendre sur les modes de gestion devient parfois laborieux. Le planificateur financier est là pour vous offrir une meilleure perspective. Une qui saura faire valoir vos objectifs personnels et communs, en une solution bien ficelée.

Peu importe vos besoins, vos situations financières actuelles et vos objectifs financiers, il sera là pour vous guider avec ouverture et bienveillance.

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L’expertise nécessaire pour faire fructifier vos actifs

De prime abord, le planificateur financier est un professionnel ayant la formation requise pour déterminer des stratégies d’investissement judicieuses, notamment sur le plan de la fiscalité. Grâce à la formation et à l’expérience, il peut vous aider à faire fructifier vos avoirs plus rapidement.

Par ailleurs, il a été prouvé que les individus accompagnés par un planificateur financier accumulent plus d’actifs que ceux qui n’en consultent pas. Ici, «Pourquoi faire appel à un planificateur financier?» fait place à une autre question: «Pourquoi ne pas faire appel à un planificateur financier?»

 

Plus sur l’obligation d’éthique professionnelle

L’obligation d’éthique professionnelle, c’est le fait de mettre l’intérêt du client au-devant de tout, en exploitant toutes les ressources possibles et en assurant la transmission complète et claire de l’information. Elle nous permet également d’éviter de conduire notre client dans l’erreur et à le maintenir au courant d’un potentiel conflit d’intérêts, quel qu’il soit.

Par sa mission, le planificateur financier doit avant tout mettre en avant votre satisfaction et non le bénéfice qu’il en tire. Mais, est-ce tous les planificateurs qui respectent cette obligation? Non. C’est pourquoi il est important de bien choisir son planificateur. Posez-lui des questions à propos de sujets qui vous tiennent à coeur, tels que:

  • le type de clients qu’il aide;
  • son expérience auprès de clients ayant votre profil;
  • sa connaissance des enjeux du marché.

Des risques financiers réduits au maximum

En finance, les risques sont omniprésents. Cela fait partie de la réalité du domaine. Investir dans des produits financiers qui ne correspondent pas à notre tolérance aux risques ou ne pas être protégé suffisamment quant à ses besoins d’assurance sont deux exemples de risques fréquemment rencontrés.

Toutefois, identifier ces risques selon votre profil et établir des stratégies pour les contrecarrer reste possible. Votre planificateur financier vous aide à élaborer un plan hautement personnalisé, tenant compte des risques inhérents aux avoirs et aux dettes que vous détenez.

 

Un rappel pour garder le cap sur ses objectifs

Vous êtes une jeune famille, un couple à la préretraite ou encore de nouveaux acheteurs? Peu importe votre situation, nous savons que vous êtes occupés par vos projets de vie. C’est pourquoi nous sommes là pour vous rappeler de garder un œil sur vos finances.

Régulièrement, ou au besoin, votre planificateur financier fait un suivi avec vous pour vous partager des informations déterminantes afin que vous posiez les bons gestes et preniez les bonnes décisions quant à votre situation financière actuelle et éventuelle.

Finalement, malgré le coût des services d’un planificateur financier, vous ne devez pas aborder ce post budgétaire comme n’importe quelle autre dépense. En effet, les gains financiers et fiscaux que vous réaliserez grâce à d’éventuelles stratégies financières adaptées viendront rentabiliser votre engagement dans la démarche de planification financière. Par ailleurs, il ne faudrait surtout pas négliger la tranquillité d’esprit que peut vous procurerez l’absence de préoccupations financières.

Vous aimeriez en savoir plus sur nos services et notre approche? Contactez notre équipe de planificateurs financiers dès maintenant.