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Bien planifier sa retraite

Vous l’aurez remarqué: le mot retraite n’est jamais bien loin du mot planification. L’un ne va tout simplement pas sans l’autre. Toutefois, «comment bien planifier sa retraite» demeure une question à laquelle la réponse nous échappe souvent. Une interrogation qui en soulève bien d’autres encore.

Quand commencer à planifier sa retraite? Quand prendre sa retraite? Combien dois-je épargner? Quel professionnel peut m’aider à la planifier? Voilà certaines préoccupations avec lesquelles vous êtes peut-être déjà familier.

Dans cet article, découvrez comment emboîter le pas vers la planification d’une retraite et l’atteinte de l’autonomie financière.

 

couple retraité regardant au loin sur une route

 

Quand commencer à préparer sa retraite?

En vérité, il n’est jamais trop tôt pour commencer à planifier sa retraite. C’est connu, plus tôt vous vous y mettez, plus le temps travaillera pour vous.

S’informer sur différentes plateformes, comme vous le faites en ce moment, est un excellent point de départ. Une compréhension des concepts financiers relatifs à la retraite est indispensable.

Profitez de votre présence ici pour prendre des notes afin de partager vos réflexions avec votre conseiller en planification financière lors de votre prochain entretien.

 

Quand prendre sa retraite?

Généralement, c’est la première question qui nous vient à l’esprit. Bien des gens rêvent à la retraite durant plusieurs années; cette dernière foulée avant la ligne d’arrivée où nous n’aurons plus l’obligation de travailler.

Le moment où la liberté financière sera atteinte occupe inévitablement une place centrale dans les réflexions de tout un chacun. Pourrez-vous prendre votre retraite à 60 ans ou vous devrez attendre d’atteindre 65 ans – voire plus, voire moins? L’important ici est de considérer un horizon temporel réaliste, selon des critères tels que le niveau de vie désiré avant et pendant la retraite.

Aussi, l’âge de la retraite doit être perçu comme une cible approximative; un objectif atteignable et flexible. La vie peut parfois mettre quelques obstacles sur notre parcours. Y faire face implique notamment d’emprunter un chemin que nous n’avions pas envisagé.

Par exemple, quel serait l’impact d’une perturbation économique d’envergure à l’aube de votre retraite ? Comment pourrez-vous composer avec cet imprévu? La réponse réside probablement quelque part entre la réduction du rythme de vie, l’abandon d’un projet quelconque, la poursuite de l’emploi actuel et la recherche d’une autre/nouvelle source de revenus.

 

Bon à savoir!

Vous prévoyez commencer à recevoir vos prestations de retraite avant l’âge de 65 ans? Sachez que vous faites ainsi le choix de n’en toucher qu’un pourcentage pour le reste de votre vie. Un conseiller indépendant en planification financière saura vous informer des précautions à prendre et des pièges à éviter.

 

Avant 60 ans

Lorsqu’il est question d’une retraite avant 60 ans, on parle d’une retraite anticipée. Il s’agit d’un projet intéressant qui peut bel et bien devenir réalité. L’élément principal à garder en tête: prévoir une retraite qui, quoiqu’anticipée, vous éloignera des soucis financiers.

Car s’il est possible de prendre sa retraite avant 60 ans, le système commence à supporter les personnes qui la prennent à compter de cet âge. Évidemment, tout dépend de votre situation. En discuter avec un professionnel en planification de retraite vous aidera à l’évaluer de manière objective.

 

Entre 60 et 64 ans

Le Régime des rentes du Québec (RRQ) donne accès à la rente de retraite dès que vous avez 60 ans. Néanmoins, il est essentiel de savoir qu’elle sera pénalisée si vous la demandez avant 65 ans. En effet, le montant maximal de rente à laquelle vous aurez droit n’est disponible qu’à 65 ans sans pénalité (âge déterminé comme l’âge normal de la retraite). Dans les faits, votre rente de retraite subira une réduction de 0,6 % par mois d’anticipation. Par exemple, si vous demandez votre rente à 62 ans, la réduction sera de 21.6 % (12 x 3 x 0,6%) du montant auquel vous auriez eu droit à 65 ans.

Autrement dit, vous pouvez commencer à recevoir votre rente de retraite à partir de 60 ans, mais le montant sera moindre que si vous attendez votre 65e anniversaire.

 

À partir de 65 ans

Comme mentionné plus haut, la totalité de la rente de la RRQ est accessible à compter de 65 ans. À cet âge, vous pourrez bénéficier également du droit aux prestations d’autres régimes d’aide gouvernementaux, et même, d’autres allégements fiscaux. Par exemple, vous serez admissible à la pension de sécurité de vieillesse (SV) dès l’âge de 65 ans selon certaines contraintes d’admissibilité.

 

Comment bien planifier sa retraite?

personne qui tient un pot d'économies dans ses mains

 

Déterminer ses sources de revenus à la retraite

L’épargne personnelle

À l’heure actuelle, le nombre de particuliers qui devront majoritairement compter sur leurs propres économies à la retraite croît de manière exponentielle. Le CELI et le REER se présentent comme des options salutaires, accessibles à tous.

 

Le compte d’épargne libre d’impôt (CELI)

Le principe du CELI est de faire fructifier un investissement à l’abri de l’impôt. Ses bénéfices sont nombreux. Prenons un exemple pour en illustrer le fonctionnement global:

Vous décidez d’investir 10 000 $ dans un certificat de placement garanti (CPG) dans votre CELI. Puisque ce certificat vous rapporte 2 % par année, vous aurez accumulé 200 $ de revenus pour un solde de 10 200 $.

Ce régime étant libre d’impôt, vous n’aurez aucune facture d’impôt pour ce revenu d’intérêt de 200 $. Par ailleurs, au moment où vous retirerez vos sommes de votre CELI, celles-ci ne seront pas imposables.

 

Le régime enregistré d’épargne-retraite (REER)

Cet outil d’épargne en vue de la retraite vous permet de déduire de votre revenu imposable le montant de vos cotisations au régime. Contrairement au CELI, tout retrait du REER, sauf exception, vient augmenter votre revenu imposable du même montant.

Utilisons l’exemple suivant pour contextualiser le REER:

Votre salaire annuel est de 65 000 $ et vous contribuez à votre REER à la hauteur de 6 000 $ chaque année. Ainsi, le montant de revenu imposable sur lequel les autorités fiscales calculeront votre montant d’impôt à payer sera de 59 000 $. Tant que l’argent reste dans votre REER, vous n’êtes pas imposé sur les revenus de vos investissements (dividendes, intérêts, gains en capital, etc.). Alors, si le rendement de votre contribution vous rapporte 300$ par année, ce montant ne sera pas imposable tant et aussi longtemps qu’il demeurera dans votre REER. Sur une période de plusieurs années, cela peut faire une grande différence!

 

Certains produits financiers disponibles au Canada proposent d’autres avantages qui méritent d’être évalués. Notre meilleur conseil: analysez les options, posez des questions et optez pour des professionnels qui maitrisent ces concepts d’épargne

 

Les régimes de retraite offerts par l’employeur

Pour ceux qui auront la chance de travailler toute leur vie auprès d’employeurs offrant une ou plusieurs formes de régime de retraite avantageux, ceux-ci composeront probablement votre source de revenus la plus importante à la retraite. Vos cotisations, habituellement prélevées sur votre paie, ainsi que celles de votre employeur vous feront bénéficier d’une déduction à votre revenu imposable comparable à celle d’une cotisation à votre REER personnel. Tant et aussi longtemps que les sommes demeurent dans le régime, vous conservez l’avantage procurer par ces déductions.  Une fois retraité, les revenus qui en découleront seront imposables, qu’ils soient sous forme de retraits ou de paiements de rente.

Il existe plusieurs formes de régimes de retraite. Voici les principales:

 

Régime à cotisations déterminées

Le régime à cotisation déterminée fonctionne de manière comparable au REER, c’est-à-dire que le revenu pouvant en découler à la retraite sera basé sur le capital accumulé dans le régime. Le seuil des cotisations et les choix d’investissement sont donc déterminants. Vos revenus de retraite dépendront également des taux d’intérêt en vigueur et des règles fiscales entourant votre régime au moment de la prise de votre retraite. Dans ce régime, vous connaissez donc le montant de vos cotisations et celles de votre employeur, mais ne connaissez pas le revenu que vous obtiendrez à la retraite.

L’administrateur du régime (le comité de retraite ou votre employeur) décide habituellement des options d’investissement offertes par la caisse de retraite, sauf si le régime prévoit que le participant sera autonome quant à la gestion des investissements.

 

Régime de retraite simplifié (RRS)

Le régime de retraite simplifié (RRS) est par définition un régime de retraite à cotisation déterminée à la différence prêt qu’il est administré par un établissement financier autorisé. Il décharge ainsi l’employeur d’administrer le régime et permet d’avoir une solution d’épargne collective adaptée à ses besoins et à ceux de ses employés.

 

Régime à prestations déterminées

Comme son nom l’indique, ce régime détermine le montant des prestations que vous recevrez à la retraite. Généralement, le montant de la rente qui vous sera versée à la retraite est un pourcentage fixe de votre salaire selon le nombre d’années que vous y avez participé.

Par exemple, le régime pourrait verser 2 % de la moyenne des cinq meilleures années de rémunérations où vous étiez à l’emploi. Le résultat de ce pourcentage est multiplié selon le nombre d’années de travail auprès de l’employeur. Pour un salaire admissible de 65 000 $ pendant 25 ans, la rente annuelle serait le résultat de 2 % x 65 000$ x 25 ans, soit 32 500 $.

 

REER collectif et régime de participation différée aux bénéfices

Le REER collectif n’est rien d’autre qu’un regroupement de REER individuel. Il facilite entre autres l’épargne pour les employés. Contrairement au REER individuel, puisque l’employé cotise à même un prélèvement sur la paie, ce dernier obtiendra l’économie fiscale de la déduction au même moment.

Le régime de participation différée aux bénéfices (RPDB) est un régime qui permet à l’employeur de partager les bénéfices de l’entreprise avec ses employés. Ainsi, le montant des cotisations peut différer d’une année à l’autre en fonction des bénéfices réalisés par l’organisation. Vous aurez donc compris que seul l’employeur peut cotiser dans ce régime.

 

Les sources de revenus gouvernementales

Le gouvernement provincial et le gouvernement fédéral réservent différentes sources de revenus aux retraités, principalement:

 

Le Régime de rentes du Québec (RRQ)

Comme expliqué plus tôt, ce régime vous donne droit à une rente de retraite calculée selon le montant de vos cotisations depuis que vous êtes éligible, c’est-à-dire depuis vos 18 ans et selon le nombre d’années où vous y avez participé.

Vous aurez sans doute compris qu’il peut être pénalisant de la demander avant votre 65e anniversaire. Toutefois, sachez également que la rente sera bonifiée si vous en retardez la demande. Cette bonification est de 0,7 % par mois de retard, soit 8.4% par année. Vous pouvez repousser la demande de cette rente au plus tard à vos 70 ans.

 

La pension de la Sécurité de la vieillesse (PSV)  

À partir de 65 ans, la PSV est une rente imposable versée mensuellement par le gouvernement du Canada. On peut remettre le versement jusqu’à 5 ans après votre date d’admissibilité. Encore ici, c’est avantageux d’attendre: reporter cette rente peut vous permettre des versements bonifiés d’environ 7% par année. Attention, vous pourriez devoir rembourser une partie ou la totalité du montant reçu si vos revenus imposables dépassent un certain seuil. Aucun remboursement n’est à prévoir si votre revenu imposable de 2021 était inférieur à 79 845 $.

 

Le supplément de revenu garanti (SRG)

Le SRG est une prestation non imposable versée aux individus qui reçoivent déjà la pension de sécurité de vieillesse et qui ont un faible revenu familial. Ce critère est différent selon votre situation conjugale à la retraite. Par exemple, si vous êtes célibataire et avez un revenu imposable inférieur à 19 656$ en 2021 vous serez admissible à un certain montant. Il faut noter que le seuil de revenu exclut le montant de la PSV.

 

Déterminer ses besoins financiers à la retraite

couple retraité à la plage

 

Actuellement, il peut être laborieux d’établir avec conviction vos besoins financiers pour votre retraite. Néanmoins, cette activité est bel et bien nécessaire pour la planifier!

Évidemment, les aléas de la vie peuvent bousculer vos besoins: un déménagement, une séparation, un changement de carrière, etc. Il est donc important de s’arrêter et d’évaluer le coût de nos différents projets et besoins à la retraite. Aussi commun que cela puisse paraitre, le simple changement de votre voiture combiné à la réfection de votre toiture peut ébranler votre plan de retraite.

Par ailleurs, d’autres questions se posent: ferez-vous partie de ces retraités qui passent leurs hivers au chaud? Êtes-vous appelé par l’aventure en mer ? Pensez-vous déménager plus près de votre famille? Désirez-vous vous consacrer à votre passion pour le vélo de route ou êtes-vous plus du type promenade à moto ? Aimeriez-vous acquérir un chalet pour vous évader avec les membres de votre famille ? Voici quelques exemples de projets qui pourraient rejoindre vos plus profondes ambitions et dont la charge financière ne peut être négligée.

 

Futures dépenses

Regardons de plus près les dépenses auxquelles vous devez vous attendre à la retraite. Serez-vous libérés ou non de dépenses telles que:

 

L’hypothèque

Si plusieurs propriétaires sont libérés de leur hypothèque lors de leur départ à la retraite, plusieurs autres ne le sont pas. Avec le coût de la vie qui ne cesse d’augmenter, payer sa maison se fait souvent plus lentement qu’auparavant. Ajoutons à cela l’âge de plus en plus tardif auquel les gens achètent une maison, et nous avons toutes les raisons de croire que les paiements hypothécaires feront toujours partie de vos obligations financières durant les premières années de votre retraite.

 

La voiture

Les coûts associés aux voitures font partie des dépenses des retraités. Certains couples décident de se libérer d’un paiement en vendant l’une des deux voitures. D’autres optent pour l’achat convoité d’une voiture plus luxueuse. Peu importe vos désirs, la voiture reste une dépense substantielle à considérer dans votre budget.

 

Les dépenses courantes et mensuelles

Vos abonnements aux services numériques, municipaux et téléphoniques sont quelques exemples de dépenses courantes qui peuvent faire une différence à moyen et long terme.

Des outils et des approches en planification existent pour y voir plus clair. Discutez-en avec votre conseiller indépendant en planification financière.

 

Projets de retraite

Comme mentionné plus haut; une tonne de projets sont possibles à la retraite. Se lancer en affaires, faire le tour de l’Europe, construire ou rénover un chalet, etc. Mais qui dit «projet» dit aussi «budget»! Planifier votre retraite en fonction de vos projets éventuels vous permet de prévoir selon de vos envies, mais aussi selon vos moyens financiers.

 

Combien épargner pour sa retraite?

Selon la règle générale, une personne aurait besoin de 70% de la moyenne de son revenu annuel brut des trois dernières années au travail pour conserver un niveau de vie agréable à la retraite. Par exemple, pour un revenu annuel brut de 70 000$, un retraité pourrait aisément vivre avec un revenu de retraite de 49 000$.

Toutefois, cette généralité ne reflète pas nécessairement votre réalité. Comme nous venons de le souligner, vos besoins financiers à la retraite seront à la hauteur de vos besoins et de vos ambitions.

Pourquoi 70% et pas 100%?

De manière générale, les dépenses d’un retraité diminuent comparativement aux dépenses qu’il faisait en étant travailleur. Et quoique vous paierez davantage pour différents éléments (soins de santé, prime d’assurance vie, etc.), vous paierez moins d’impôt et n’aurez plus besoin de cotiser au RRQ (ou à la caisse de retraite de votre employeur). 

Le gouvernement a mis sur pied un outil de calcul pertinent qui vous permet de simuler l’épargne requise pour votre retraite.

 

Il n’existe aucune formule magique.

Lorsqu’on estime le revenu brut nécessaire à la retraite pour maintenir le rythme de vie souhaité, il ne reste plus qu’à évaluer quel seuil de ce revenu proviendra des régimes de retraite gouvernementaux et des régimes collectifs d’employeurs. Si ces revenus ne permettent d’atteindre que 60 % du train de vie souhaité, vous comprendrez que votre épargne personnelle devra combler le 40 % manquant.

Un élément à ne pas sous-évaluer est l’espérance de vie qui ne cesse d’augmenter avec les avancements en santé, en technologie et en soins de longue durée. Ainsi, vous pourriez vivre beaucoup plus longtemps que vos parents dans un environnement où les soins prodigués ne seront pas donnés. Vos besoins financiers pourraient donc considérablement augmenter dans les dernières années de votre vie.

 

Qui peut vous conseiller pour la retraite?

Avec les informations auxquelles nous avons accès aujourd’hui, il peut être tentant de planifier sa retraite de manière autonome. C’est tout à fait possible et légitime. Toutefois, pour tirer un maximum des avantages offerts par notre régime fiscal complexe, consulter un expert en la matière devient un incontournable.

Chez Groupe Mirador, nous devenons votre partenaire de confiance. Nous vous accompagnerons à toutes les étapes, de l’accumulation d’actifs jusqu’à l’atteinte de l’autonomie financière et de la stratégie de décaissement jusqu’à la transmission du patrimoine à la prochaine génération. C’est ce que nous faisons depuis bientôt 25 ans!

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Qu’est-ce que le CELIAPP?

L’acronyme «CELIAPP» fait son apparition dans l’univers de l’investissement. Vous l’avez vu passer dans les médias sociaux, dans les bulletins de nouvelles et dans les infolettres de votre institution financière.

C’est tout sauf un hasard! Le CELIAPP, annoncé dans le cadre du budget fédéral 2022, est un régime qui sera au cœur des stratégies d’épargne élaborées pour les jeunes investisseurs. La raison est simple: le compte d’épargne libre d’impôt pour acheter une première propriété est un outil puissant, pensé pour soutenir les acheteurs de première propriété dans leurs démarches.

Dans les prochaines sections, découvrez l’essentiel sur le sujet: ce qui le différencie du régime d’accession à la propriété du REER (RAP) et bien d’autres caractéristiques encore.

 

clés de maison

 

Des réponses à toutes vos questions sur le CELIAPP

 

D’où est née l’idée du compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété?

Tout d’abord, il faut se rappeler du régime enregistré d’épargne-propriété (REEP) retenu lors de la dernière campagne électorale. Cette initiative du parti libéral visait à aider les adultes de moins de 40 ans à s’acheter une première maison.

À l’époque, il était question d’un montant de 40 000$ maximum, pouvant être retiré des REER sans avoir à payer d’impôt. Évidemment, certains critères devaient être respectés, entre autres pour assurer un investissement sur une période contrôlée.

En cours de route, cette idée est devenue obsolète pour laisser place à une option plus avantageuse: le CELIAPP. Ce produit diffère du CELI, du REER et du RAP de plus d’une façon. Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur cet outil dans les lignes qui suivent.

 

Quelle est la différence entre le RAP et le CELIAPP?

La différence majeure du régime d’accession à la propriété (RAP) et du CELIAPP, c’est qu’aucun remboursement n’est nécessaire pour ce dernier. Voilà un avantage majeur pour les premiers acheteurs dans le contexte actuel ‒ un dans lequel le prix des maisons ne cesse d’augmenter depuis 2 ans.

En fait, le CELIAPP se présente comme la meilleure combinaison du REER et du CELI. D’une part, les retraits sont non imposables et, de l’autre, les dépôts sont déductibles.

 

Vous avez déjà utilisé un RAP?

Le CELIAPP reste une initiative de soutien aux futurs premiers acheteurs. Pour cette raison, les personnes ayant déjà acheté une maison à l’aide d’un RAP ne sont pas admissibles. D’ailleurs, les deux régime ne pourront pas non plus être combinés pour l’achat d’une première propriété.

Également, puisque le RAP reste disponible, les propriétaires qui y ont eu recours doivent continuer de rembourser les sommes retirées.

 

À qui s’adresse le CELIAPP?

Pour profiter du compte d’épargne libre d’impôt pour acheter une première propriété, il faut être résident du Canada et avoir au moins 18 ans. La personne admissible doit démontrer qu’elle n’a pas vécu dans une propriété lui appartenant dans l’année d’ouverture du compte ni dans les quatre années précédentes.

 

Comment ouvrir un CELIAPP?

Au même titre qu’un CELI ou un REER, l’ouverture du CELIAPP demande de passer par une institution financière. Les cotisations pourront être effectuées dès 2023. À l’heure actuelle, le gouvernement travaille à mettre les infrastructures nécessaires en place.

Dans l’attente, il est possible d’obtenir plus d’informations en communiquant avec des experts. Un planificateur financier est l’un des professionnels ayant les compétences pour vous guider.

 

Puis-je transférer les fonds de mon REER vers un CELIAPP?

Oui. Néanmoins, la limite est de 40 000$ et le plafond annuel est de 8000$.

D’ailleurs, comme pour le retrait d’un RAP, transférer un REER vers un CELIAPP n’engage pas de conséquences fiscales. Et comme mentionné plus haut, le montant du CELIAPP ne fait l’objet d’aucune obligation de remboursement, contrairement au RAP.

 

calculatrice sur un téléphone

 

Y a-t-il une limite de temps pour utiliser les fonds dans mon CELIAPP?

Oui. Si l’achat d’une première maison n’est pas fait dans les 15 ans suivant son ouverture, le compte sera fermé et les fonds pourrons être transférés dans un REER.

 

Existe-t-il des conditions relatives au revenu pour procéder aux cotisations?

Contrairement à d’autres comptes d’épargne, aucun test de revenu gagné n’est requis pour se qualifier au 8000$ annuel de cotisations déductibles. Ce dernier montant fixe est accordé sans condition, contrairement aux droits annuels du REER.

 

Les avantages et inconvénients du CELIAPP

Vous l’aurez compris, le compte d’épargne libre d’impôt pour acheter une première propriété propose plus d’un bénéfice.

En y pensant bien, on pourrait facilement imaginer la fermeture définitive du RAP dans un avenir proche. Restons à l’affût des prochaines annonces de Mme Chrystia Freeland, ministre des Finances.

Voici une liste d’avantages et d’inconvénients, un condensé des éléments clés soulevés dans cet article:

 

Les avantages

  • Le CELIAPP fournit un montant plus élevé que le RAP.
  • Il vous fait bénéficier d’une déduction fiscale (comme dans le cas d’un REER) et vous pouvez le retirer en franchise d’impôt (comme dans le CELI).
  • Si non utilisés dans la période prescrite (15 ans suite aux premières cotisations), les fonds sont transférables dans un REER.
  • La contribution maximale de 40 000$ est un investissement qui gagnera en valeur. Non seulement les obligations aux liquidités et aux fonds peuvent être négociées en Bourse, mais le compte peut aussi faire l’objet de plus d’un genre d’actifs.

Quelques inconvénients

  • La limite de contribution à vie de 40 000$: certains pourraient y voir une somme insuffisante pour une mise de fonds sur une maison, dont le prix moyen peut atteindre 800 000 $ dans certaines régions.
  • Le CELIAPP et le RAP ne peuvent être utilisés en même temps, c’est soit l’un ou soit l’autre.

 

Conclusion

Il y a fort à parier que le CELIAPP sera un outil puissant fortement utilisé, surtout chez les jeunes clientèles. Reçu avec beaucoup d’enthousiasme, ce dernier semble déjà générer un intérêt grandissant. Nous en aurons un portrait plus clair dès 2023.

Une planification simplifiée et appuyée par un expert est souvent la première étape pour faire le bon choix. Pour obtenir un avis personnalisé, n’hésitez pas à faire appel à nos spécialistes en finances, en fiscalité, en placement et plus encore.

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Fonds de solidarité FTQ – Avis de suspension de certains modes de cotisation

Mercredi 11 mai 2022, Québec – Si vous avez rencontré un professionnel du Groupe Mirador dans la dernière année, ce dernier vous a peut-être parlé des fonds de travailleur (Fonds de solidarité FTQ et/ou Fondaction CSN), de leurs caractéristiques et de leurs avantages. Dernièrement, le Fonds de solidarité FTQ annonçait ceci par courriel à tous ses épargnants :

Au rythme où vont les choses, le Fonds prévoit atteindre ses objectifs annuels de rentrées de fonds uniquement grâce aux cotisations effectuées par retenue sur le salaire par l’entremise d’un employeur et aux cotisations effectuées par des épargnants qui cotisent déjà au moyen de l’épargne automatique.

Afin de respecter l’équilibre du modèle d’affaires du Fonds, nous devons prolonger la suspension de certains modes de cotisation pour une durée indéterminée. La situation actuelle sera donc maintenue au-delà du 1er juin 2022. Il ne vous sera toujours pas possible de cotiser au REER+1 par cotisations forfaitaires ou par prélèvements bancaires automatiques. Seules les nouvelles cotisations par retenue sur le salaire continueront d’être acceptées.

Ainsi, si vous ou l’un de vos proches souhaitiez participer au fonds de travailleur en 2022, sachez qu’il ne sera plus possible de le faire dans le Fonds de solidarité FTQ autrement que par l’entremise de prélèvements sur la paie pour les nouveaux épargnants seulement. Si votre prélèvement bancaire automatique était déjà programmé, vous n’êtes pas visé par cette annonce. Si la méthode du prélèvement sur la paie n’est pas disponible auprès de votre employeur, nous vous recommandons d’envisager la possibilité de cotiser au Fondaction CSN à condition que cette stratégie ait été analysée et recommandée par votre conseiller.

En date du 12 mai 2022, le site web du Fondaction CSN affiche le message suivant : « Fondaction a suspendu les souscriptions d’actions par versement unique jusqu’au 31 mai 2022. D’ici là, il est toujours possible de faire une nouvelle cotisation par versement périodique pour un maximum de 416,67 $ par mois ou par retenue sur le salaire. » Vous comprendrez que non seulement le Fondaction acceptera encore les cotisations forfaitaires à partir du 1er juin, mais il accepte également, et ce à partir de maintenant, les nouvelles cotisations par prélèvement automatique. Ainsi, pour ceux d’entre vous qui attendaient au 1er juin pour participer au Fonds de solidarité FTQ, vous pourriez programmer dès maintenant vos cotisations périodiques au Fondaction CSN en plus d’y cotiser un montant forfaitaire à partir du 1er juin 2022. Attention, le maximum annuel pour avoir droit aux crédits d’impôt est toujours de 5 000$. Finalement, vous aurez compris par la nature de ce message que les fonds de travailleur, FTQ comme CSN, peuvent décider de ne plus accepter de nouvelles cotisations en tout temps, et ce, pour une durée indéterminée.

Pour de plus amples informations, veuillez consulter le site web respectif du Fonds de solidarité FTQ et du Fondaction CSN.

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Pourquoi consulter un planificateur financier?

À l’heure actuelle, une panoplie de solutions et d’outils existent pour vous aider à planifier vos finances. La question «pourquoi faire appel à un planificateur financier?» est donc plus que jamais légitime. Dans cet article, nous répondons à cette interrogation tout en élucidant quelques mythes persistants sur la profession.

Le rôle du planificateur financier: vous accompagner

Le planificateur financier a pour objectif d’accompagner ses clients vers l’atteinte de leurs objectifs de planification financière. Selon l’Institut québécois de la planification financière, cette dernière se définit comme un processus comportant plusieurs étapes qui consistent à:

  • Évaluer la situation financière personnelle d’un individu;
  • Comparer celle-ci à la situation financière souhaitée;
  • Élaborer des stratégies adaptées aux besoins et aux priorités d’une personne, d’un couple, d’une entreprise, etc.

Ces étapes permettent à chacun d’atteindre ses objectifs en visant l’allocation optimale de ses ressources.

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Des angles d’intervention personnalisables

Vous l’aurez compris: le planificateur financier est un expert qui coordonne les interventions nécessaires en termes de planification. De la formulation des stratégies à l’offre de recommandations, il s’implique auprès de vous en couvrant divers volets tels que:

  • L’analyse de votre environnement légal et successoral;
  • Vos besoins en matière d’assurance et de gestion de risque;
  • Vos objectifs de retraite et l’état de vos placements.

Bon à savoir

Le planificateur financier et le conseiller financier ont deux rôles bien distincts. Alors que le conseiller financier vous aide dans la gestion de vos finances courantes, le planificateur conçoit des stratégies vous permettant d’atteindre vos objectifs financiers à long terme. Bien distinguer ces deux professions est nécessaire pour faire un choix éclairé.

Une approche qui vous fait sauver en temps et en stress

Avec la routine du quotidien, prendre le temps de planifier ses finances devient parfois difficile. Pourtant, ne travaille-t-on pas entre autres dans le but de réaliser des projets, de planifier une retraite digne de ce nom? Le planificateur financier remet les pendules à l’heure en vous aidant dans vos finances, tout en vous laissant un maximum de temps pour vaquer à vos occupations.

Grâce à une approche éprouvée, il vous aide la majorité du temps à distance et de manière autonome. D’ailleurs, les professionnels en planification financière n’ont pas tous les mêmes manières de travailler. Par exemple, votre planificateur peut préférer faire des rencontres en personne, en virtuel ou par téléphone. Il peut donc s’agir d’un critère important lorsque vous choisirez votre planificateur financier.

 

Un regard objectif sur vos finances en tant que couple

Il n’est pas rare de rencontrer des objectifs financiers différents au sein d’un même couple. Prendre des décisions communes et s’entendre sur les modes de gestion devient parfois laborieux. Le planificateur financier est là pour vous offrir une meilleure perspective. Une qui saura faire valoir vos objectifs personnels et communs, en une solution bien ficelée.

Peu importe vos besoins, vos situations financières actuelles et vos objectifs financiers, il sera là pour vous guider avec ouverture et bienveillance.

person touching and pointing MacBook Pro

 

L’expertise nécessaire pour faire fructifier vos actifs

De prime abord, le planificateur financier est un professionnel ayant la formation requise pour déterminer des stratégies d’investissement judicieuses, notamment sur le plan de la fiscalité. Grâce à la formation et à l’expérience, il peut vous aider à faire fructifier vos avoirs plus rapidement.

Par ailleurs, il a été prouvé que les individus accompagnés par un planificateur financier accumulent plus d’actifs que ceux qui n’en consultent pas. Ici, «Pourquoi faire appel à un planificateur financier?» fait place à une autre question: «Pourquoi ne pas faire appel à un planificateur financier?»

 

Plus sur l’obligation d’éthique professionnelle

L’obligation d’éthique professionnelle, c’est le fait de mettre l’intérêt du client au-devant de tout, en exploitant toutes les ressources possibles et en assurant la transmission complète et claire de l’information. Elle nous permet également d’éviter de conduire notre client dans l’erreur et à le maintenir au courant d’un potentiel conflit d’intérêts, quel qu’il soit.

Par sa mission, le planificateur financier doit avant tout mettre en avant votre satisfaction et non le bénéfice qu’il en tire. Mais, est-ce tous les planificateurs qui respectent cette obligation? Non. C’est pourquoi il est important de bien choisir son planificateur. Posez-lui des questions à propos de sujets qui vous tiennent à coeur, tels que:

  • le type de clients qu’il aide;
  • son expérience auprès de clients ayant votre profil;
  • sa connaissance des enjeux du marché.

Des risques financiers réduits au maximum

En finance, les risques sont omniprésents. Cela fait partie de la réalité du domaine. Investir dans des produits financiers qui ne correspondent pas à notre tolérance aux risques ou ne pas être protégé suffisamment quant à ses besoins d’assurance sont deux exemples de risques fréquemment rencontrés.

Toutefois, identifier ces risques selon votre profil et établir des stratégies pour les contrecarrer reste possible. Votre planificateur financier vous aide à élaborer un plan hautement personnalisé, tenant compte des risques inhérents aux avoirs et aux dettes que vous détenez.

 

Un rappel pour garder le cap sur ses objectifs

Vous êtes une jeune famille, un couple à la préretraite ou encore de nouveaux acheteurs? Peu importe votre situation, nous savons que vous êtes occupés par vos projets de vie. C’est pourquoi nous sommes là pour vous rappeler de garder un œil sur vos finances.

Régulièrement, ou au besoin, votre planificateur financier fait un suivi avec vous pour vous partager des informations déterminantes afin que vous posiez les bons gestes et preniez les bonnes décisions quant à votre situation financière actuelle et éventuelle.

Finalement, malgré le coût des services d’un planificateur financier, vous ne devez pas aborder ce post budgétaire comme n’importe quelle autre dépense. En effet, les gains financiers et fiscaux que vous réaliserez grâce à d’éventuelles stratégies financières adaptées viendront rentabiliser votre engagement dans la démarche de planification financière. Par ailleurs, il ne faudrait surtout pas négliger la tranquillité d’esprit que peut vous procurerez l’absence de préoccupations financières.

Vous aimeriez en savoir plus sur nos services et notre approche? Contactez notre équipe de planificateurs financiers dès maintenant.

 

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Conseiller financier ou planificateur financier: lequel choisir?

Lorsqu’il s’agit de vos finances, il est important de vous assurer que vous travaillez avec les bons professionnels. Souvent utilisé dans le milieu des finances, le terme « conseiller financier » est réservé depuis peu à tout individu possédant le titre de planificateur financier[1]. Ainsi, les deux appellations sont des synonymes et désignent le même professionnel[2].

 

Toutefois, cette notion n’est pas encore implantée dans notre culture financière et nous continuons d’employer le titre de conseiller financier pour désigner les professionnels qui ne possèdent pas l’accréditation de planificateur financier. Ainsi, malgré l’évolution récente du contexte légal entourant la pratique de la planification financière, il nous apparaît important d’identifier les principaux éléments qui différencient le planificateur financier du « conseiller financier » afin que vous soyez en mesure de choisir quel professionnel pourrait le mieux répondre à vos besoins.

 

deux personnes travaillant sur leur ordinateur portable

 

Pourquoi consulter un professionnel en finance?

La gestion de vos finances vous donne des maux de tête ou vous apparait trop compliquée pour vous y mettre. Vous ne vous sentez tout simplement pas à l’aise d’investir votre argent seul, ou encore vous manquez de temps pour le faire. C’est là qu’intervient votre professionnel en services financiers. Il sera en mesure de vous aider à prendre les bonnes décisions en fonction des contraintes de votre environnement financier.

Il prendra le temps de bien comprendre votre situation, il vous aidera a créer une stratégie concrète en tenant compte de vos besoins actuels et futurs, puis il vous aidera par la suite à respecter vos obligations et à atteindre vos objectifs. Pour en apprendre plus sur les avantages de faire affaire avec un professionnel du milieu financier plutôt que de tout faire soi-même, nous vous invitons à consulter notre article Pourquoi consulter un planificateur financier ?

 

Qu’est-ce qu’un conseiller financier?

Le terme conseiller financier réfère généralement à toute personne qui vous offre des conseils sur la gestion de vos finances. Un conseiller financier peut être un courtier d’assurance, un employé de votre institution bancaire ou encore une personne qui vous offre des conseils sur des produits d’investissement. Ils peuvent donc avoir différents niveaux de compétences et d’accréditations selon les services qu’ils fournissent et selon l’institution pour laquelle ils travaillent.

 

Qu’est-ce qu’un planificateur financier?

Un planificateur financier est une personne qui offre des conseils complets, pour vous aider à atteindre vos objectifs à long terme. Il prend en compte l’ensemble de votre environnement financier et de votre situation personnelle et familiale. Il possède oui des connaissances en placement et en assurance, mais se distingue par son expertise à analyser les enjeux relatifs à la retraite, la fiscalité et l’environnement légal et successoral ce qui lui permet d’émettre des recommandations cohérentes par rapport à l’ensemble de votre situation.

Les planificateurs financiers possèdent un niveau minimum de qualifications, mais certains choisissent de poursuivre leurs études dans des domaines spécialisés tels que la fiscalité, la planification successorale et l’accompagnement de certains types de clientèle, tels que les propriétaires d’entreprise.

 

Conseiller financier ou planificateur financier: qu’est-ce qui les différencie?

 

Rôle général:

Un conseiller financier est une personne qui vous aide à gérer votre argent. Il vous guide dans le choix des couvertures d’assurance et des solutions d’investissement qui vous conviennent. Il peut fournir des conseils généraux ou des recommandations spécifiques selon son niveau d’expertise.

Un planificateur financier est une personne qui crée et met en œuvre un plan pour vous permettre d’atteindre vos objectifs financiers. Il peut vous aider à épargner pour votre retraite, à acheter une maison, ou encore vous conseiller quant à votre planification successorale.

La principale différence entre un conseiller financier et un planificateur financier est le niveau de conseil qu’ils offrent. Un conseiller financier peut fournir des conseils limités ou spécifiques, tandis qu’un planificateur financier adoptera une approche globale afin de vous faire prendre conscience que chaque décision influence de près ou de loin un autre aspect de votre environnement financier.

Évidemment, un même professionnel peut avoir de multiples certifications et compétences qui lui permettent d’agir à titre de planificateur financier et de conseiller financier.

 

Services offerts:

Plus concrètement, le conseiller financier offrira des produits financiers tels que des fonds communs de placement, des contrats de fonds distinct, des polices d’assurance, des forfaits bancaires, du financement, des REER, des CELI, etc.

Le planificateur financier lui offrira des services financiers de consultation entourant sept domaines d’intervention, soit la finance en général, la fiscalité, la retraite, l’environnement successoral, les assurances, les placements et l’environnement juridique.

 

Formation et notoriété:

Au Québec, toute personne qui se dit planificateur financier ou Pl. Fin. doit d’abord et avant tout posséder un diplôme de l’IQPF. Ils doivent également posséder un permis d’exercice émis par l’Autorité des marchés financiers ou être autorisés à porter le titre par un ordre professionnel (Ordre des comptables professionnels agréés du Québec (CPA) et Ordre des Adm.A.) qui a conclu une entente avec l’Autorité des marchés financiers (AMF).

Les conseillers financiers quant à eux ne sont pas soumis à aucune réglementation particulière au Québec. Leur niveau de formation peut également varier grandement en fonction de leur rôle. Selon l’institution par l’entremise de laquelle ils exercent leurs compétences, ils pourraient être obligés de devoir obtenir un permis d’exercice émis par l’AMF.

chapeau de graduation

 

Employeur:

Les conseillers financiers peuvent travailler pour une banque, une compagnie d’assurance ou une société de courtage. Ils peuvent également être des conseillers indépendants.

Les planificateurs financiers, quant à eux, sont connus pour travailler dans des entreprises privées, mais ils sont aussi présents en grands nombres au sein d’institutions financières afin d’offrir un service “spécialisé” aux gens fortunés et/ou d’agir en support aux conseillers financiers dans la gestion de leur dossier plus complexe.

 

Tarifs:

En fonction du type de services qu’ils fournissent, les conseillers et planificateurs financiers peuvent être rémunérés de différentes manières.

Les conseillers financiers peuvent être rémunérés à salaire par l’entreprise pour laquelle ils travaillent, ou par des commissions sur les ventes. Certains peuvent également facturer des frais pour leurs services (honoraire, forfaitaire ou pourcentage des actifs gérés).

Les planificateurs financiers facturent généralement des honoraires pour leurs services. Il peut s’agir d’un tarif horaire ou d’une rémunération forfaitaire en fonction de la charge de travail.

Paiement par carte

 

Où trouver un conseiller ou planificateur financier?

Maintenant que vous connaissez un peu mieux ce qui différencie le conseiller financier du planificateur financier, il ne vous reste plus qu’à trouver la bonne personne avec qui faire affaire.

Vous trouverez généralement des conseillers financiers dans les banques et les institutions financières. Ces personnes seront en mesure de vous conseiller sur les produits proposés par la bannière qu’ils représentent. Les compagnies d’assurance emploient également des conseillers financiers qui peuvent vous aider à prendre les bonnes décisions pour votre couverture d’assurance et vos investissements.

Certaines personnes choisissent également de travailler avec des conseillers financiers indépendants. Ces conseillers ne sont pas affiliés à une institution particulière et peuvent vous offrir des conseils plus impartiaux.

En ce qui concerne les planificateurs financiers, un bon nombre d’entre eux travaillent pour des entreprises privées. Ils offrent généralement des services de consultation qui visent à répondre à presque n’importe quelle question ou préoccupation que vous pourriez avoir en fonction de votre environnement financier. Par ailleurs, pour avoir accès à un planificateur financier auprès de votre institution financière, il faut généralement avoir un volume d’actif considérable.

Enfin, vous pouvez également trouver des conseillers financiers et des planificateurs financiers en ligne ou par l’intermédiaire d’autres professionnels tels que des comptables ou des avocats.

 

Quels sont les éléments à considérer dans mon choix?

Le processus de choix d’un conseiller financier peut être décourageant, mais il est important de prendre le temps de faire vos recherches et de poser les bonnes questions afin de prendre une décision éclairée.

 

Réfléchissez à vos objectifs financiers

La meilleure façon de décider quel type de professionnel de la finance vous convient le mieux est d’abord et avant tout de vous questionner sur vos besoins et objectifs. Ces questions peuvent être un bon point de départ dans votre réflexion:

  • Quels sont mes objectifs financiers ?
  • Ai-je besoin d’aide pour établir un plan financier et pour mesurer les conséquences financières de l’évolution de mon environnement, ou ai-je simplement besoin de quelqu’un qui me donne des conseils spécifiques en matière de placement, de financement ou d’assurance?
  • Combien puis-je me permettre de payer pour ces services ? Quel est mon budget?
  • Est-ce que je préfère travailler avec quelqu’un qui est employé par une société spécifique, ou est-ce que je veux travailler avec un conseiller financier indépendant ?

 

Obtenez des références

Obtenir des références de ses amis et de sa famille est un bon moyen d’entrer en communication avec une personne fiable. S’ils ont eu une expérience positive avec un conseiller, ils seront plus qu’heureux de vous le recommander.

Vous pouvez également consulter le répertoire électronique des Pl. Fin. de l’Institut québécois de planification financière pour obtenir une liste des professionnels qualifiés dans votre région. D’autres ressources semblables sont également disponibles sur les sites d’organisation professionnelle en lien avec le domaine de la finance. Nous vous recommandons notamment de consulter le registre des entreprises et des individus autorisés à exercer du site de l’Autorité des marchés financiers afin de valider les accréditations de chaque professionnel du milieu financier que vous rencontrez.

 

Posez des questions lors de votre première rencontre

N’ayez pas peur de poser beaucoup des questions au conseiller lors de votre premier entretien. Le choix du professionnel à qui vous allez confier la gestion de vos finances est une décision très importante. Vous devez donc vous assurer que vous êtes à l’aise avec la personne et que cette dernière possède les compétences et les ressources pour répondre à vos besoins.

Renseignez-vous d’abord sur le type de services qu’ils proposent, sur leur expérience et sur leurs tarifs. Puis, n’hésitez pas à vérifier leurs références (s’ils en ont) ou à demander des recommandations sur les médias sociaux. Il peut être également pertinent de lire les critiques en ligne à leur sujet et de voir ce que d’autres personnes disent d’eux.

Quelques bonnes questions à poser sont :

  • Quelles sont vos qualifications et votre expérience ?
  • Avez-vous d’autres clients dans une situation similaire à la mienne ?
  • Comment êtes-vous payé (commission ou honoraires) ?
  • Pouvez-vous me fournir des références ?
  • Êtes-vous inscrit auprès de l’organisme de réglementation des valeurs mobilières de ma province ?
  • Quels sont vos honoraires et quels services comprennent-ils ?
  • À quelle fréquence nous rencontrerons-nous ?
  • Pouvez-vous me fournir un plan financier ?

Parlez à plus d’un conseiller

Si vous n’êtes pas sûr que le conseiller vous convienne, ou si vous souhaitez simplement obtenir un deuxième avis, n’hésitez pas à le demander. La plupart des conseillers vous proposeront une consultation gratuite. C’est une bonne occasion de poser d’autres questions et de vous faire une idée de ce que le conseiller peut faire pour vous.

 

Conclusion

Si vous cherchez quelqu’un pour vous aider à gérer votre argent et vous donner des conseils spécifiques en matière de placement, un conseiller financier est le bon choix. Toutefois, si vous souhaitez obtenir des conseils plus complets sur la création d’un plan financier global afin que les gestes posés forment un tout cohérent, un planificateur financier pourrait être mieux adapté à vos besoins. Quel que soit votre choix, assurez-vous de demander des références et de faire des recherches avant de prendre toute forme d’engagement.

Pour toutes questions concernant la planification financière, notre équipe de spécialistes en planification financière et fiscale se fera un plaisir de vous aider.

Contactez-nous dès maintenant!

 

[1] Article 56 de la Loi sur la distribution de produits et services financiers.
[2] Règlement sur les titres similaires à celui de planificateur financier.

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Budget fédéral 2022: les points à retenir

C’est au début du mois d’avril que fut présenté le budget fédéral 2022 par Chrystia Freeland, ministre des Finances. Très attendue, sa sortie a mobilisé une grande partie de la communauté journalistique. Vous êtes donc plusieurs à en avoir entendu parler.

Toutefois, quels en sont les principaux points à retenir ? Les sujets chauds auxquels on s’attendait, par exemple, la crise climatique et l’accès au logement y sont-ils mentionnés?

Dans cet article, trouvez les éléments clés du budget fédéral 2022 soulevés par nos experts en finance.

homme avec de l'argent dans ses mains

 

Qu’est-ce que le budget fédéral au juste, et comment fonctionne-t-il?

Nombreux sont ceux et celles qui s’intéressent de plus en plus au monde des finances. Surtout, aux finances de notre pays, qui ont un impact évident sur nos choix et notre futur. Autant les particuliers que les entreprises gagnent aujourd’hui à s’y intéresser.

Voici donc une mise en contexte pratique pour mieux se situer quant à ce document stratégique et influent qu’est le budget fédéral 2022.

 

À combien le budget fédéral 2022 s’élève-t-il?

Les points saillants du budget fédéral annuel, en chiffres:

  • Des dépenses additionnelles de 55 milliards de dollars sur 5 ans (9 milliards en 2022-2023)
  • Un déficit devant diminuer à 52.8 milliards de dollars en 2022-2023 (était de 113.8 milliards en 2021)

Des mesures fiscales ont été mises en place pour contribuer à la diminution du déficit. Pendant ce temps, des enjeux clés comme la crise climatique, les soins de santé et l’accès au logement sont mis en lumière.

 

Comment le budget fédéral affecte-t-il notre réalité?

Des dépenses faramineuses ont été investies pour freiner les conséquences de la pandémie. Pour cette raison, nous sommes nombreux à nous demander comment cela impacte le budget fédéral, mais encore plus notre réalité.

Néanmoins, le budget fédéral 2022 propose des perspectives budgétaires encourageantes. En effet, les données économiques sont encourageantes sur divers plans. Elles soulignent une santé croissante ‒ notamment par le ratio salutaire entre le PIB et la dette -, ce qui s’avère une excellente nouvelle pour les Canadiens et les Canadiennes.

D’un point de vue fiscal, le portrait des finances publiques peint par la ministre des Finances fait mention de plus d’un bénéfice pour la population. Nous les évoquons plus loin dans l’article.

 

Qui se trouve à la tête des décisions entourant ce budget?

Le montage d’un tel document requiert un travail colossal. Au ministère des Finances, on retrouve toute une équipe derrière la ministre Freeland. Des économistes, des agences de notation, des analystes, des fiscalistes et bien d’autres spécialistes du domaine s’y retrouvent.

L’objectif de cette vaste équipe est de recueillir des données officielles au premier plan de notre économie. Par la suite, ces mêmes données sont mises dans un contexte socio-fiscal, permettant aux experts fédéraux d’y entrevoir des solutions et des mesures économiques. Ce sont ces dernières qui dictent les tangentes du budget, comme les nouvelles mesures fiscales, les prévisions budgétaires et plus encore.

 

Puis-je consulter le budget officiel complet?

Ce budget peut être consulté en ligne à tout moment. Il est d’ailleurs disponible via la plateforme web du Budget du Gouvernement du Canada.

 

Qu’en est-il de la situation économique actuelle?

Comme mentionné plus haut, la situation économique que dépeint le dernier budget fédéral est plus reluisante que ce qui était attendu. Le vent semble tourner en sa faveur. C’est ce que soulèvent les faits saillants du budget fédéral 2022:

 

La hausse du PIB réel, de l’emploi et de l’inflation

Point majeur du budget fédéral, la hausse du PIB réel, de l’emploi et de l’inflation met en lumière les revenus favorables du gouvernement. Cela souligne la réduction souhaitée de certaines dépenses, comme celles relatives aux programmes déployés lors de la pandémie de la COVID-19.

 

Le déficit budgétaire fédéral

Les experts maintiennent que ce dernier devrait passer de 113,8 G$ (4,6% du PIB) au cours de l’exercice 2021-2022 et à 8,4 G$ (0,3% du PIB) au cours de l’exercice 2026-2027.

 

Plein feu sur les revenus

Les taxes perçues aux institutions financières et sur le revenu imposable à l’étranger permettent aux revenus du gouvernement fédéral de fructifier. Plusieurs autres moyens sont mis en branle pour augmenter les revenus, notamment par le biais de l’Agence du revenu du Canada.

 

Que retenir du nouveau budget canadien d’un point de vue fiscal?

C’est effectivement par l’aspect fiscal que le budget fédéral affecte la réalité des Canadiens et Canadiennes. Plus précisément, ce sont les mesures fiscales mises en place qui nous impactent.

Dans le dernier budget, ces dernières furent nombreuses et prometteuses, tant pour les entreprises que pour les particuliers. Voici un portrait des mesures les plus importantes:

 

Les mesures fiscales pour entreprises

La réduction des impôts des petites entreprises en croissance

Le budget fédéral 2022 met de l’avant l’élimination graduelle de l’accès au taux d’imposition des petites entreprises. Ce dernier sera totalement éliminé si le capital imposable atteint 50 M$. Actuellement, cette limite est établie à 15 M$.

Cet incitatif permettra aux petites entreprises d’investir davantage dans leurs projets de croissance.

Fiducies collectives des employés  

La création de la fiducie collective des employés (nouveauté en termes de fiducie) annoncée dans le budget fédéral en vertu de la Loi de l’impôt sur le revenu met la propriété des employés au premier plan de la scène.

L’objectif est notamment d’encourager et de souligner la propriété collective des entreprises par les employés.

Aide aux institutions financières pour payer les coûts de la relance

De manière temporaire, un dividende sera proposé aux banques et groupes d’assureurs-vie qui paieront 15% d’impôt sur le revenu imposable pour l’année 2021 supérieur à 1 milliard de dollars. Ce dividende sera payé sur une période de 5 ans, par versements égaux.

Nouveau crédit d’impôt de 30% pour l’exploration de minéraux critiques

Les dépenses relatives à l’exploration minière au Canada font maintenant l’objet d’un crédit d’impôt de 30%. Parmi les minéraux ciblés, nous retrouvons notamment: le cuivre, le cobalt, le titane, le lithium, le nickel, le graphite, le magnésium et le zinc.

Nouveau crédit d’impôt pour les investissements dans les technologies propres

En collaboration avec des experts, le budget fédéral 2022 a annoncé que le ministère des Finances du Canada proposera un crédit d’impôt à l’investissement pouvant atteindre 30%. Ce dernier mise entre autres sur les technologies à zéro émission et l’hydrogène propre.

 

panneaux solaires dans un champs

 

Prévenir le recours à des sociétés étrangères pour éviter l’impôt canadien

À l’heure actuelle, certaines personnes manipulent le statut de sociétés privées sous contrôle canadien (SPCC) de leurs sociétés. L’objectif: éviter de payer l’impôt supplémentaire remboursable sur le revenu des sociétés qu’ils paieraient par ailleurs sur le revenu de placement gagné dans leurs sociétés.

Le budget de 2022 propose des modifications ciblées à la Loi de l’impôt sur le revenu afin de s’assurer que, pour les années d’imposition se terminant le 7 avril 2022 ou après cette date, le revenu de placement gagné et distribué par les sociétés privées qui sont essentiellement des SPCC soit assujetti à la même imposition que le revenu de placement gagné et distribué par celles-ci.

Crédit d’impôt à l’investissement pour le captage, l’utilisation et le stockage du carbone (CUSC)

À compter de 2022, les entreprises démontrant des dépenses admissibles en CUSC pourront profiter d’un crédit d’impôt à l’investissement remboursable. Les projets admissibles doivent démontrer qu’ils permettent le stockage permanent du CO2 capté.

Le budget fédéral annonce aussi que, de 2022 à 2030, les taux du crédit à l’investissement seront de 37,5 % à 60 %. Des mesures supplémentaires sont prévues à compter de 2031. .

 

Mesures fiscales pour les particuliers

Compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété (CELIAPP)

Le CELIAPP, proposé par le budget 2022, met de l’avant le compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété. Cela permettrait aux potentiels acheteurs d’une première maison une économie allant jusqu’à 40 000$.

D’un côté, le revenu de placements serait non imposable comme pour le CELI. De l’autre, les cotisations seraient déductibles d’impôt et les retraits pour l’achat d’une première maison seraient non imposables, tout comme le REER.

Le ministère des Finances du Canada souhaite travailler avec les institutions financières pour ouvrir l’accès aux CELIAPP dès 2023.

Pour en savoir plus, veuillez vous référer à notre article de blogue Qu’est-ce que le CELIAPP?”

 

maison miniature

 

Le crédit d’impôt doublé pour l’achat d’une première habitation

Le budget fédéral 2022 suggère de doubler le crédit d’impôt pour l’achat d’une première habitation, ce dernier pouvant offrir jusqu’à 1500$ en soutien aux acheteurs.

Crédit d’impôt pour la rénovation d’habitations multigénérationnelles

Un soutien pouvant aller jusqu’à 7500$ sera instauré pour la construction d’un logement adjacent pour une personne âgée ou un adulte avec handicap.

Également, un crédit d’impôt pour la rénovation d’habitations multigénérationnelles est mis de l’avant. Ce crédit remboursable permettrait aux familles de demander le remboursement de 15% d’un montant maximal de 50 000$ (à compter de 2023) pour certains coûts de rénovation admissibles.

Soins dentaires pour les Canadiens

Du financement serait offert à Santé Canada en ce qui a trait aux soins dentaires aux Canadiens. Comme mentionné dans le budget fédéral, les personnes de moins de 12 ans seraient éligibles en 2022. Les autres tranches d’âge seront incluses de manière graduelle dès 2023, pour atteindre toutes les clientèles de soins dentaires en 2025.

L’adoption des véhicules zéro émission (VZE) plus abordable  

Un prolongement du programme incitatif de 2019, offrant 5000$ à l’achat de véhicules zéro émission (VZE) sera émis jusqu’en mars 2025. On parle aussi de faciliter l’accès au programme, en élargissant les critères d’admissibilité. Ceci permettra l’achat d’un plus grand nombre de modèles de véhicules électriques comme les VUS et les fourgonnettes.

 

voiture électrique sur la charge

 

Aide aux Canadiens et Canadiennes qui souhaitent devenir parents

Les frais médicaux engagés pour les donneurs de sperme (ainsi que d’ovules et d’embryons) et les mères porteuses pendant 2022 et les années d’imposition suivantes feront l’objet d’un crédit d’impôt. Les frais liés aux banques de donneurs et aux cliniques de fertilité et aux banques de donneurs au Canada seront également regardés par ce crédit.

Mise à jour de l’impôt minimum de remplacement (IMR)

Puisque l’IMR n’a pas été mis à jour depuis 1986, le budget fédéral annonce que le gouvernement s’engage à proposer un nouveau régime fiscal minimal. Cela contribuerait à ce que les Canadiens plus nantis paient une part d’impôt réévaluée. Plus de détails suivront à cet effet dans la mise à jour économique du budget fédéral à l’automne 2022.

 

Un regard vers l’avenir

La sortie annuelle du budget fédéral est un excellent indicateur de la santé économique. Il soulève surtout les mesures engagées pour les citoyens.

Prendre le temps de s’en informer nous permet de prendre connaissance de notre écosystème économique, mais aussi de découvrir des mesures qui nous concernent.

Pour en savoir plus sur les moyens concrets de protéger et d’optimiser vos finances, venez discuter avec l’un de nos experts!

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REER ou CELI : lequel choisir?

REER ou CELI : lequel choisir ? C’est une question que beaucoup de gens se posent aujourd’hui. Le REER et le CELI ont tous deux leurs avantages et leurs inconvénients et il peut être difficile de décider lequel vous convient le mieux. Dans cet article, nous examinerons les différences entre les REER et les CELI afin que vous puissiez prendre une décision éclairée quant à l’option de placement qui vous convient le mieux.

Quelle est la différence entre un REER et un CELI ?

Un REER est un régime enregistré d’épargne-retraite. Cela signifie que l’argent que vous cotisez à un REER est déductible d’impôt et que les montants investis fructifient à l’abri de l’impôt. Cependant, vous devrez payer de l’impôt sur l’argent que vous retirerez de votre REER.

Le CELI quant à lui est un compte d’épargne libre d’impôt. Cela signifie que l’argent que vous cotisez à un CELI n’est pas déductible d’impôt, mais il croît à l’abri de l’impôt et vous n’avez pas à payer d’impôt sur cet argent lorsque vous le retirez.

 

REER ou CELI : Quels facteurs considérer dans son choix?

Maintenant que vous comprenez un peu mieux la différence entre un CELI et un REER, passons en revue les éléments à prendre en compte lorsque vous décidez de cotiser au REER ou au CELI.

 

Qui peut cotiser?

Le REER est accessible à toute personne ayant un revenu gagné. Il est possible d’y cotiser jusqu’à 71 ans et plus précisément jusqu’au 31 décembre de l’année de votre 71e anniversaire. Le CELI, quant à lui, est accessible à toute personne de plus de 18 ans , indépendamment du revenu. Il est donc possible d’y cotiser toute sa vie.

 

Quelles sont les dates limites pour cotiser?

La date limite pour cotiser à un REER est le 1er mars de l’année suivante et la date limite pour cotiser à un CELI est le 31 décembre de l’année en cours. Toutefois, vous pouvez cotiser à un CELI à tout moment au cours de la période de référence.

 

Quels sont vos objectifs d’épargne?

Si vous épargnez en vue de la retraite, d’une mise de fonds pour une première maison ou encore d’un retour aux études, un REER est une bonne option, car les cotisations sont déductibles d’impôt. Dans les faits, deux mécanismes vous permettent d’utiliser les fonds accumulés dans vos REER afin de financer l’acquisition d’une première propriété et/ou vos études ou celle de votre conjoint (conjoint de fait ou marié)

Le régime d’accession à la propriété (RAP) et le régime d’encouragement à l’éducation permanente (REEP) vous offre donc la possibilité de retirer un montant de vos REER sans devoir vous imposer sur ce retrait. Évidement, il y a plusieurs conditions à satisfaire et certaines contraintes à respecter afin de pouvoir profiter ces programmes.

Inversement, si vous épargnez en vue d’un objectif à court terme, comme des vacances ou une voiture, le CELI peut être plus avantageux, car vos cotisations ne sont pas assujetties à l’impôt sur le revenu et il n’y a pas d’impact fiscal sur le retrait de votre argent.

 

Qu’est-ce qui est déductible ou imposable?

Lorsque vous cotisez à un REER, les cotisations sont déductibles d’impôt. Cela signifie que vous pouvez réduire votre revenu imposable de l’année d’un montant équivalent à celui de vos cotisations. Par contre, il est important de bien noter que lorsque vous retirez de l’argent d’un REER, cet argent est imposé comme un revenu.

À l’opposé, lorsque vous cotisez à un CELI, les cotisations ne sont pas déductibles d’impôt. Par le fait même, tout retrait de votre CELI n’engendrera pas d’impôts supplémentaires à payer, ce qui est logique puisqu’aucun avantage fiscal vous a été octroyé au moment de la cotisation.

 

Quels sont les droits de cotisation?

Le plafond de cotisation à un REER s’élève à 18 % de votre revenu annuel, jusqu’à un maximum de 27 830$ pour l’année d’imposition 2021 et de 29 210$ pour l’année d’imposition 2022. $. Le plafond de cotisation au CELI est de 6 000 $ pour l’année 2022. Le CELI étant un régime qui existe seulement depuis 2009, les droits de cotisation cumulatifs totaux depuis sa création, pour quelqu’un qui avait 18 ans au courant de l’année 2009, sont de 81 500 $. Par ailleurs, tout montant retirer de votre CELI s’ajoute à vos droits de cotisation pour les années suivantes. Ainsi, si vous aviez marxisé votre CELI en 2021 et que vous y avez retirer un montant de 5 000$, par exemple, vos droits de cotisation pour l’année 2022 seraient de 11 000 $ (6 000 $ + 5 000 $).

 

Quelles sont les pénalités en cas de cotisations excédentaires?

Pour le REER, il est possible de dépasser votre limite de cotisation annuelle de 2 000$ sans avoir aucune pénalité. Pour ce qui est du CELI, une pénalité de 1% par mois s’applique dès le premier dollar excédentaire.

 

Quand prendre un CELI?

En résumé, si vous n’êtes pas certain d’avoir besoin de l’argent que vous épargnez à court terme, un CELI peut être une meilleure option, car il n’y a pas de pénalité fiscale pour le retrait de votre argent. Le compte d’épargne libre d’impôt (CELI) est généralement plus avantageux pour les personnes à faible revenu, ainsi que pour celles qui cherchent à épargner pour des objectifs à court terme, ou encore pour faire face aux imprévus de la vie.

 

Quand prendre un REER?

En général, les régimes enregistrés d’épargne-retraite (REER) sont idéaux pour les personnes à revenu élevé qui souhaitent épargner pour leur retraite, pour l’achat d’une maison ou poursuivre leurs études. En d’autres mots, si vous épargnez en vue de la retraite et que vous vous attendez à être dans une tranche d’imposition moins élevée au moment de la retraite, un REER peut être une meilleure option, car les retraits seront imposés à un taux plus faible. Encore une fois, il est important de noter que le REER ne vous donne pas beaucoup de latitude en cas d’imprévus puisque vous serez imposé en cas de retrait.

 

Conclusion

En conclusion, il y a de nombreux facteurs à prendre en compte pour décider de cotiser à un REER ou à un CELI. La meilleure option pour vous dépendra principalement de votre situation personnelle.

Vous avez des questions spécifiques sur les REER ou les CELI? Notre équipe de spécialistes en planification financière et fiscale se fera un plaisir de vous aider.

Contactez-nous dès maintenant!

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REER: Tout ce que vous devez savoir sur le régime enregistré d’épargne-retraite.

Les REER sont l’une des options de placement les plus populaires au Canada. Ils offrent un certain nombre d’avantages, notamment des économies d’impôt. Dans cet article, nous vous expliquerons tout ce que vous devez savoir sur les REER : ce qu’ils sont, comment ils fonctionnent et les différentes options d’investissement disponibles. Nous aborderons également d’autres options d’épargne à l’abri de l’impôt afin que vous puissiez prendre la meilleure décision pour votre épargne.

 

Qu’est-ce qu’un REER?

REER est l’abréviation de régime enregistré d’épargne-retraite. Il s’agit d’un abri fiscal qui vous permet d’économiser de l’argent en vue de la retraite. Les REER sont disponibles au Canada, aux États-Unis, au Royaume-Uni et dans de nombreux autres pays du monde. Les REER permettent aux Canadiens âgés de plus de 18 ans d’épargner pour leur retraite jusqu’à 18 % de leur revenu gagné l’année précédente et de déduire ces cotisations à l’encontre du revenu imposable courant. Les placements dans un REER bénéficient d’un report d’impôt jusqu’à ce que vous les retiriez. Les retraits d’un REER peuvent être assujettis à des impôts plus élevés s’ils sont retirés avant que vous n’atteigniez l’âge de la retraite. Il est donc important de penser à vos objectifs d’épargne-retraite lorsque vous cotisez à un REER.

Pourquoi investir dans un REER?

Les REER vous permettent d’abord et avant tout d’accumuler un certain capital en vue de votre retraite. Les REER sont également un bon moyen d’économiser de l’argent pour des choses comme l’achat d’une maison et le financement d’un retour aux études, soit le vôtre ou celui de votre conjoint.

Comme mentionné plus tôt, les revenus de placements et le rendement générés dans le REER ne sont pas imposés jusqu’à ce que vous les retiriez. Idéalement, ces retraits ne devraient pas survenir avant la retraite, puisqu’à ce moment, votre taux d’imposition sera probablement moins élevé. Il en est ainsi, car dans la majorité des cas, votre revenu imposable est plus élevé durant la période de vie active que durant la retraite.

Finalement, les cotisations à un REER peuvent également être utilisées pour réduire votre revenu imposable l’année où vous les faites, ce qui peut se traduire par une facture fiscale moins élevée.

 

Comment ça marche les REER ?

Ouvrir un REER

Comment ouvrir un REER? Les REER sont ouverts par l’intermédiaire d’institutions financières telles que les banques, les coopératives de crédit et les sociétés de placements. Les REER peuvent également être ouverts auprès de conseiller indépendant qui fait affaire avec un courtier, ou encore, en ligne par l’intermédiaire de courtiers à escompte. D’ordres générales, vous pouvez ouvrir un REER avec aussi peu que 25 $, mais le minimum le plus courant est de 500 $ pour un REER autogéré et de 1 000 $ pour les autres types de régimes enregistrés d’épargne retraite (par exemple, un REER collectif).

 

Cotiser à un REER

Comment cotiser à un REER ? Vous pouvez cotiser à un REER de plusieurs façons : par des retenues salariales, par des services bancaires en ligne ou en envoyant un chèque par la poste. Vous pouvez également établir des cotisations régulières à votre régime enregistré d’épargne retraite afin qu’elles soient automatiquement déposées dans votre compte selon un calendrier fixe. Le montant de la cotisation maximale pour chaque année est de 18 % de votre revenu gagné de l’année précédente, jusqu’à concurrence du plafond de cotisation à un REER pour cette année civile, qui varie en fonction de votre revenu et d’autres facteurs. Il est possible d’y cotiser jusqu’à 71 ans et la date limite pour cotiser est le 1er mars de chaque année si vous souhaitez que les déductions puissent être utilisé à l’encontre de votre revenu imposable de l’année précédente.

 

Retirer d’un REER

Comment et quand retirer les fonds REER ? Les REER peuvent être retirés en tout temps. Toutefois, si vous retirez des fonds d’un REER avant la retraite, alors que votre revenu est supérieur à ce qu’il était lorsque vous avez cotisé à votre régime retraite (le cas échéant), le retrait étant assujetti à l’impôt pourrait entraîner une facture d’impôt plus élevée que l’économie réalisée lors de la cotisation. Vous pouvez retirer de l’argent de votre REER de plusieurs façons : par chèque, par l’intermédiaire des services bancaires en ligne ou en transférant les fonds à une autre institution financière.

 

Faire un transfert d’un REER à un autre

Puis-je transférer des fonds d’un REER à un autre ? Oui, vous pouvez transférer des fonds entre REER en franchise d’impôt si le REER d’arrivée est détenu par la même institution financière que votre REER initial. Si les REER sont détenus dans des institutions différentes, des frais de transfert peuvent s’appliquer. Attention, certaines institutions et/ou courtiers pourraient ne pas avoir les mêmes certifications/autorisations ce qui pourrait les empêcher de détenir différentes classes d’actifs. Le transfert d’un produit en particulier d’une institution à une autre ne serait donc pas possible, le cas échéant.

 

Options de placement REER

Les placements les plus courants dans un REER sont les fonds communs de placement, les fonds GCI, comptes d’épargne et obligations. Il existe également d’autres types de régimes enregistrés d’épargne retraite, comme les REER autogérés, dans lesquels vous gérez vos propres placements sans compter sur un conseiller ou un représentant de la société pour le faire à votre place ; toutefois, ces REER exigent généralement un montant d’investissement minimum qui peut ne pas convenir aux petits portefeuilles.

 

REER collectif VS REER individuel

Qu’est-ce qui est le mieux pour moi, un REER collectif ou un REER individuel ? Les REER collectifs sont offerts par les employeurs et permettent aux employés de cotiser à leur régime d’épargne-retraite. Les cotisations sont versées avec des dollars avant impôt et les revenus de placement ne sont pas imposables jusqu’à leur retrait. Chaque employeur choisit un fournisseur (fiduciaire) pour administrer le REER collectif qu’il souhaite offrir à ces employés. En fonction de ce choix, les options et les modalités d’investissements ne seront pas les mêmes. Habituellement, les frais de gestion sont moins élevés dans un régime collectif que dans un régime individuel. Les REER individuels quant à eux sont des REER qui ne sont pas offerts par un employeur. Les particuliers peuvent cotiser à leur REER à tout moment de l’année avec seule contrainte, leur droit de cotisations.

 

Cotiser au REER de son conjoint de fait ou époux

Puis-je cotiser au REER de mon époux ou de mon conjoint de fait ? Oui, vous pouvez cotiser à un REER pour votre époux ou conjoint de fait. Toutefois, il existe des limites quant au montant que vous pouvez cotiser.

 

Quelles sont les autres options pour épargner à l’abri de l’impôt?

Il existe d’autres options pour épargner en franchise d’impôt, comme le compte d’épargne libre d’impôt (CELI) et le régime enregistré d’épargne-études (REEE). Le CELI est un excellent moyen d’épargner pour des objectifs à court terme, comme des vacances ou une nouvelle voiture. Le REEE est conçu pour vous aider à épargner pour l’éducation des enfants. Le CELI et le REEE offrent tous deux une croissance libre d’impôt de votre épargne, alors que les cotisations que vous y versez ne sont pas déductibles de votre revenu.

 

Conclusion

Le régime enregistré d’épargne retraite est un excellent moyen d’épargner à l’abri de l’impôt en vue de la retraite, mais il peut être parfois difficile de savoir par où commencer lorsqu’on souhaite s’ouvrir un REER ou encore de déterminer le bon montant à y cotiser annuellement.

Vous souhaitez obtenir plus de support quant à vos cotisations REER? Notre équipe de spécialistes en planification financière et fiscale est la pour vous aider! Nos experts seront en mesure de bien analyser vos besoins financiers afin de vous offrir les meilleures recommandations.

Communiquez avec nous dès maintenant!

 

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Le conseiller financier indépendant: pourquoi le choisir?

La finance personnelle regroupe une panoplie de concepts financiers complexes. Pour mieux vous y retrouver, l’accompagnement d’un expert qui fait de vos intérêts sa priorité est indispensable. Qui de mieux placé qu’un conseiller financier indépendant bénéficiant d’une objectivité complète pourra vous aider ?

Dans cet article, découvrez comment les conseillers financiers favorisent l’atteinte de vos objectifs. Prenez le temps de bien sélectionner votre conseiller financier tout en priorisant ce qui vous tient réellement à cœur.

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Qu’est-ce qu’un conseiller financier indépendant?

Tout d’abord, il est important de bien déterminer son rôle. Le conseiller financier indépendant a pour mission de faciliter votre gestion financière et aider à poser les bons gestes à court, moyen et long terme que vous soyez un particulier ou un professionnel.

Entre autres, vous pouvez lui faire confiance pour l’ensemble de vos produits financiers tels que le REER, le CELI, le CELIAPP et plus encore.

En vous aidant à optimiser la valeur de votre patrimoine et à le conserver, votre conseiller financier indépendant peut notamment vous faire bénéficier de déductions fiscales sur investissement et de réduction d’impôt. Il devient ainsi un accompagnateur de choix pour planifier votre retraite et vos autres grands projets de vie!

 

À quoi doit-il le succès de son approche?

Premièrement, il faut savoir qu’un conseiller indépendant gère chaque dossier au cas par cas. C’est ce qui lui permet de déployer un service intégré tel que celui offert par les conseillers du Groupe Mirador.

Peu importe votre historique financier, vos actifs et vos projets, un conseiller indépendant possède un regard 360 sur votre environnement financier personnel, familial et corporatif ce qui lui permet de vous recommander les stratégies pertinentes pour vous.

De plus, puisqu’il n’est pas affilié à une banque ou à une institution financière, il possède la liberté de personnaliser son offre de service et de construire un modèle d’affaires qui lui est propre.

 

Qu’est-ce qui différencie un conseiller indépendant d’un conseiller du domaine bancaire?

Vous êtes à la recherche d’un conseiller et hésitez devant ces deux professionnels? Ce qui suit saura vous guider dans vos décisions.

Un conseiller financier attaché à une bannière, aussi compétent soit-il, proposera des solutions plus limitées. Ce phénomène s’explique de différentes façons:

 

L’étendue des produits

Un conseiller financier indépendant prend le pouls du marché en temps réel. Il connaît les plus récentes tendances et les nouveautés à travers l’ensemble du marché. En utilisant des outils de comparaison stratégiques, il détermine les services et les produits financiers les plus à propos.

En revanche, un conseiller financier affilié à une institution financière se limite systématiquement aux produits proposés par sa bannière. Cela peut avoir un impact sur la flexibilité des stratégies qu’il promeut. Cette restriction laisse souvent planer le doute à savoir si ce qui est recommandé constitue réellement LA meilleure stratégie.

 

La rémunération

Un conseiller indépendant a la liberté de choisir la forme de rémunération qui convient à son modèle d’affaires. Plus souvent qu’autrement, cette rémunération prend la forme de commissions ou d’honoraires basés sur les différents produits et services qu’il propose. À quelques exceptions près, il n’a donc pas avantage à vous suggérer les produits d’une institution financière, d’une société de gestion ou d’une compagnie d’assurance par rapport à une autre.

De l’autre côté, les conseillers bancaires sont généralement salariés. Ces salaires s’accompagnent de bonis à la vente. Bien souvent, la performance des conseillers est jaugée à l’aide de quotas à atteindre. Il est donc normal de se questionner quant à la possible présence de conflit d’intérêts; vous guide-t-il vers le meilleur produit possible ou désire-t-il plutôt plaire à son employeur en vendant le produit le plus « payant » pour la compagnie?

Ici, il est intéressant de savoir que les frais de gestion varient très peu d’un conseiller bancaire à un conseiller indépendant. Ces derniers varient entre 2 % et 2,5 % pour des solutions d’investissement.

 

La diversification de vos actifs

Vous le savez déjà: diversifier ses actifs au sein de différentes institutions peut s’avérer être une bonne stratégie afin d’amoindrir son risque en plus de vous permettre de faire des comparaisons et de vous en servir comme outil de négociation.

Diversifier votre portefeuille est possible avec un conseiller en institution. Toutefois, vous devrez le faire avec plusieurs conseillers à la fois pour combiner les produits de différentes banques. Ces différents conseillers auront-ils la même stratégie? Auront-ils le même vocabulaire et les mêmes politiques de services? Voilà des questions qui méritent une certaine réflexion.

Puisque le conseiller financier indépendant n’est pas relié à une seule institution, il est en mesure de vous faire bénéficier de la diversification plus simplement. De plus, en étant le seul titulaire de votre dossier de gestion financière, il optimise votre expérience client. Moins d’appels, moins de suivis et moins de risque que votre dossier soit transféré à un autre conseiller: voilà quelques avantages difficiles à ignorer!

édifices avec ciel en arrière plan

 

Les avantages de faire affaire avec un conseiller financier indépendant

Plusieurs avantages ont été soulevés jusqu’ici dans votre lecture. Des avantages substantiels qui placent le conseiller financier indépendant sous les projecteurs.

On parle ici d’avantages tels que:

  • Une offre variée, affiliée à aucune bannière;
  • La possibilité de diversifier vos actifs auprès de différentes institutions financières et compagnies de gestion;
  • Une expérience client plus stable et plus agréable;
  • Une certitude quant à la pertinence des produits proposés;
  • Une meilleure liberté de choix;
  • Un vaste réseau de contacts professionnels pour vos besoins connexes (fiscalité, comptabilité, etc.);

Il existe néanmoins d’autres avantages, tels que ceux-ci:

 

La priorisation de vos intérêts

Comme mentionné plus haut, un courtier indépendant place vos intérêts avant les siens. Un sondage mené par Finance et investissement vient d’ailleurs appuyer ce fait.

Dans ce sondage, les répondants devaient noter, sur une échelle de 0 à 10 (10 étant tout à fait d’accord) leur sentiment quant à l’énoncé suivant: « Mon courtier fait passer mes intérêts avant les siens ».

La tendance allait de 7.3 à 8.5 pour le conseiller indépendant, contre 6.7 et 7.2 pour le conseiller bancaire.

 

La fiabilité et la confiance

Tirée du même sondage, voici en pourcentage l’impression des répondants envers les traits de personnalités suivants:

Tableau des résultats en pourcentage des traits de personnalité

 

Comment un conseiller financier peut-il m’aider à atteindre mes objectifs?

Un conseiller indépendant œuvre pour que vous atteigniez vos objectifs. Vous cherchez à vous rassurer sur sa démarche? Ne vous inquiétez pas, c’est tout à fait légitime.

Voici un aperçu chronologique de son intervention auprès de vous:

 

Une première rencontre

Lors de cette étape, votre conseiller financier indépendant recueille des renseignements clés, détermine vos objectifs, clarifie son mandat auprès de vous et son modèle d’affaires en plus de vous expliquer les frais et sa structure de rémunération.

Également, ce moment est idéal pour en apprendre davantage sur la philosophie et les valeurs de votre conseiller.

Chez Groupe Mirador, dès lors de cette première rencontre, vous reconnaitrez que nous sommes des gens passionnés de l’univers de la finance personnelle. Notre engagement est de vous offrir des services et des produits personnalisés à vos besoins dans un environnement où l’humain demeurera toujours la priorité.

 

Montage d’un plan d’action

À partir de sa cueillette d’informations et de ses recherches, il élabore des stratégies touchant aux aspects financiers et à la gestion de risque, mais aussi à la retraite, la fiscalité, l’assurance en plus du volet légal et successoral.

Ce plan complet et cohérent est modulé selon vos objectifs actuels et éventuels et peut toucher à plusieurs de ces domaines d’intervention.

cahier de notes avec un crayon

 

Mise en lumière des stratégies de premier plan

Votre conseiller financier indépendant vous accompagne dans la mise en place des stratégies recommandées. Selon les objectifs mentionnés dans votre plan, il vous guidera entre autres pour:

  • Ouvrir un REEE, un REER ou un CELI;
  • Planifier l’acquisition d’une première propriété;
  • Sélectionner les placements à rendement ajusté au risque adéquat;
  • Monter un plan de retraite solide;
  • Évaluer et couvrir vos risques financiers.

Consulter un planificateur financier ou un conseiller financier?

Avez-vous besoin d’un conseiller ou d’un planificateur financier? La question se pose, mais elle n’est pas légitime.

Souvent utilisé dans le milieu des finances, le terme « conseiller financier » est réservé depuis peu à tout individu possédant le titre de planificateur financier[1]. Ainsi, les deux appellations sont des synonymes et désignent le même professionnel[2].

Toutefois, cette notion n’est pas encore implantée dans notre culture financière et nous continuons d’employer le titre de conseiller financier pour désigner les professionnels qui ne possèdent pas l’accréditation de planificateur financier.

Au final, tout est une question de niveau des compétences recherchées lorsqu’on doit trancher entre ces deux types de professionnels. 

 

À la recherche d’un planificateur financier?

Vous aimeriez recevoir un service humain, personnalisé et rigoureux en planification financière intégrée? Contactez-nous. Que vous soyez à l’étape de planifier l’achat de votre première propriété ou de planifier votre retraite, nous sommes là pour soutenir vos démarches et vous informer des meilleures solutions.

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Impôts : ce que vos clients doivent savoir.

Alors que les contribuables québécois commencent à recevoir leurs feuillets fiscaux, voici quelques informations qui devraient intéresser vos clients puisqu’elles les aideront à mieux mesurer l’incidence que ces nouvelles dispositions auront sur leurs déclarations.

Voici quelques-unes des récentes modifications.